Exposé

Pour une immigration qui profite à notre pays

Je vous souhaite la bienvenue à la conférence de presse de l’UDC Suisse, pendant laquelle nous vous présenterons notre nouveau document de fond sur la politique migratoire. A cet effet, je salue la présence de Messieurs Gregor Rutz, conseiller national (ZH) et co-directeur du groupe de travail Asile, Andreas Glarner, conseiller national (AG) et également co-directeur du groupe de travail Asile, Mesdames Martina Bircher, conseillère nationale (AG) et membre du groupe de travail Asile, et Emmylou Ziehli-Maillard, présidente des Jeunes UDC Vaud et candidate au Conseil national.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)

Infrastructure saturées, salaires sous pression, criminalité en hausse
Pourquoi sommes-nous ici aujourd’hui ? Parce que la Suisse est pleine à craquer. Les raisons en sont évidentes, à savoir : le chaos de l’asile et l’immigration démesurée. Nous en ressentons les conséquences négatives tous les jours. En tant que Tessinois, je sais de quoi je parle : Le nombre de frontaliers est passé de 35’000 lors de l’introduction de la libre circulation des personnes en 2002 à 80’000 aujourd’hui. Les salaires sont mis sous haute pression et des Suisses perdent leur emploi. La violence et la criminalité font désormais partie du quotidien ; les propriétaires de restaurants à Chiasso doivent appeler la police plusieurs fois par jour parce qu’ils ont des problèmes avec des requérants d’asile violents. Récemment, deux demandeurs d’asile maghrébins se sont même introduits dans mon jardin et ont volé de l’argent dans ma voiture.

Mais le Tessin n’est pas le seul à souffrir, le reste de la Suisse aussi : Les personnes au revenu ordinaire ne trouvent plus guère de logements abordables, les locataires suisses sont mis à la rue à la faveur des demandeurs d’asile et les enfants de langue étrangère sont majoritaires dans de nombreuses écoles. Les hôpitaux, les routes et les transports publics sont surchargés et même saturés.

La plupart des immigrés ne sont pas des spécialistes
Les statistiques montrent l’ampleur de l’immigration de masse : nous comptons aujourd’hui près de 9 millions d’habitants. Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes en 2002, le nombre d’immigrés explose ; durant cette période, le nombre d’habitants a augmenté de 20%, soit 1.5 million de personnes. Presque aucun autre pays d’Europe ne croît aussi rapidement. La population suisse croît 2x plus vite que celle de la Grande-Bretagne ou de la France et 20x plus vite que celle de l’Allemagne ! Le fait que l’économie se plaigne malgré tout d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée montre qu’il y a trop d’étrangers qui arrivent et pas les bons ; la plupart des immigrés ne sont pas les spécialistes tant recherchés et beaucoup d’entre eux immigrent directement vers l’Etat social.

Les solutions de l’UDC sont les solutions du peuple
Les conséquences de cette mauvaise politique d’immigration et de l’échec du système d’asile sont désastreuses sur tous les plans. Des sondages récents montrent que la population y voit là un problème majeur et c’est pourquoi nous vous présentons aujourd’hui notre nouveau document de fonds, avec nos revendications dans les domaines de l’immigration et de l’asile.

Les solutions de l’UDC sont les solutions du peuple : celui-ci a accepté aussi bien l’initiative sur l’immigration de masse que l’initiative sur l’expulsion des criminels étrangers. Mais ces deux mandats constitutionnels ne sont pas mis en œuvre par les saboteurs du Palais fédéral et de la justice, avec des conséquences toujours plus catastrophiques. Voici un exemple récent : A Zurich-Altstetten, un criminel africain a menacé l’employé d’un concessionnaire automobile, brisé des vitres, détruit des voitures. Ce délinquant récidiviste aurait dû être expulsé depuis longtemps mais le tribunal refuse de le faire parce que sa mère a été naturalisée. Lui-même est arrivé en Suisse par regroupement familial. Un autre exemple récent à mentionner est celui de ce requérant d’asile condamné pour vol et harcèlement sexuel, qui sera jugé en août pour avoir violé une femme dans le parking à vélos de la Place de la Gare à Bâle.

Mesdames et Messieurs, cela ne peut plus continuer ainsi. L’UDC ne se contente pas d’analyser et de constater ce qui ne va pas, elle propose aussi des solutions efficaces. Mes collègues vont maintenant vous donner plus de détails. Je cède volontiers la parole en premier lieu au conseiller national Gregor Rutz.

La résistance politique est urgente
Je remercie mes collègues pour leurs interventions. La conclusion est claire : la population de notre petit pays explose, nous nous dirigeons à toute allure vers une Suisse à 10 millions d’habitants. Notre pays a besoin de main-d’œuvre qualifiée mais pas d’un déluge de travailleurs bon marché, de regroupement familial et de touristes de l’asile, de profiteurs et de criminels.

L’initiative sur l’immigration de masse et l’initiative sur le renvoi ont été acceptées dans les urnes, elles doivent donc enfin être appliquées. Nous devons de toute urgence opposer une résistance politique aux saboteurs antidémocratiques du Parlement et des tribunaux qui refusent d’appliquer le droit en vigueur.

Restrictions au regroupement familial et du travail plutôt que de l’aide sociale
Afin de préserver la Suisse de l’effondrement, l’UDC a lancé l’initiative pour la durabilité. Voici une nouvelle fois nos principales revendications :

  • La Suisse doit à nouveau gérer l’immigration de manière autonome.
  • Celui qui ne veut pas vivre sans dépendance de l’Etat doit quitter le pays. Le principe « Du travail plutôt que de l’aide sociale » prévaut.
  • Le regroupement familial doit être limité.
  • Les prestations sociales pour les immigrés doivent être limitées afin que nous puissions stopper l’immigration vers l’État social.
  • L’intégration doit relever de la responsabilité personnelle des immigrés.
  • La naturalisation ne doit plus être facilitée et toute personne qui commet un crime dans les 5 ans suivant sa naturalisation doit être déchue de sa nationalité.

Le système d’asile doit également être réformé en profondeur :

  • Les procédures d’asile ne doivent plus être menées sur le sol suisse
  • Les personnes qui ne peuvent pas prouver leur identité ou qui trompent les autorités sur leur véritable identité doivent être exclues du processus d’asile
  • Les demandeurs d’asile qui commettent des délits ou des crimes doivent être exclus de la procédure d’asile et immédiatement expulsés

Je vous remercie de votre attention. Nous sommes maintenant à votre disposition pour répondre à vos questions.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)
 
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