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Mobilité

Une mobilité libre pour des citoyens libres !

Avez-vous parfois l’impression d’être dans un mauvais film ? Je me sens de plus en plus ainsi. Vous avez certainement lu les gros titres la semaine dernière : Des militants radicaux pour le climat se sont collé les mains sur une sortie d’autoroute à Berne. Parmi eux se trouvait une professeure d’université lausannoise, payée avec l’argent des contribuables pour commettre une telle bêtise criminelle pendant ses heures de travail… Est-ce cela, la réalité ?

Walter Wobmann
Walter Wobmann
conseiller national Gretzenbach (SO)

Parlons à bâtons rompus : une croisade aussi extrême qu’absurde est en cours au sein de la gauche rose-verte, avec le soutien du Centre et d’une partie du PLR : réduction de la vitesse de circulation, suppression de places de stationnement, de voies de circulations, interdiction des moteurs thermiques, surveillance… « Impasse pour la voiture ! » ou « Brisons le pouvoir de l’automobile ! » sont des slogans outranciers qu’on peut lire au centre-gauche de l’échiquier politique.

Mise sous tutuelle, interdictions, toujours plus d’impôts et de taxes : la gauche rose-verte a pour but de nous rééduquer avec des mesures drastiques. Ainsi, la Conseillère nationale Isabelle Pasquier-Eichenberger (Les Verts / GE) exige que toute publicité pour des véhicules motorisés soit obligatoirement accompagnée d’un message publicitaire en faveur de la mobilité douce, du covoiturage et des transports publics. Il s’agit d’une atteinte extrême à la liberté économique teintée l’idéologie, que nous ne pouvons tolérer

Les exemples montrent où l’on va : les villes gouvernées par la gauche rose-verte veulent bannir le trafic privé de leurs territoires. Les véhicules à propulsion alternative sont également concernés. Quand les propriétaires de voitures électriques s’en rendront-ils compte ? Je m’attends depuis longtemps à une révolte !

Réduction de la vitesse
Dans les villes et les communes, la vitesse de 30 km/h, voire de 20 km/h, est de plus en plus souvent introduite, même sur les routes principales ! Et ce, à une époque où les véhicules deviennent de plus en plus écologiques et font de moins en moins de bruit. Il ne s’agit donc pas ici de réduire la pollution environnementale ou sonore mais de harceler purement et simplement les automobilistes. Nous ne nous laisserons pas faire !

Mais ce n’est pas tout : les villes de gauche dressent délibérément des obstacles pour les automobilistes. Avez-vous déjà roulé dans la Hardturmstrasse à Zurich ? Il y a des blocs de béton au milieu de la chaussée. Deux voitures ne peuvent plus se croiser, c’est aussi dangereux qu’absurde !

Suppression de places de stationnement
Celui-ci a lieu pratiquement partout dans toutes les villes, car elles sont des territoires perdus. Elles mènent une politique idéologique pour leur propre électorat de gauche. La raison est mise à mal. Celui qui a le tram ou le bus devant sa porte peut facilement râler contre les voitures. Ici, à Lucerne, la ville où j’ai passé mon permis de conduire en 1976, il a été décidé de supprimer pas moins de 3’600 places de parking. Le commerce en souffre. Et tous ceux qui ont besoin d’une voiture en souffrent.

Technologie
Il est tout aussi erroné de ne miser que sur la propulsion électrique. C’est pourtant ce que fait la majorité de centre-gauche à Berne. On peut imaginer à quel point cette politique unilatérale est dangereuse : En cas de pénurie d’électricité, le trafic serait totalement paralysé. Il ne faut pas en arriver là. Les transports et les différentes sources d’énergie sont les clefs-de-voûte de notre société et de notre économie. Il est donc important d’assurer la neutralité technologique en matière de propulsion des véhicules à moteur. L’hydrogène et les carburants synthétiques sont eux aussi majoritairement neutres en termes de CO2. Les interdictions et le soutien unilatéral de l’État à une seule technologie sont donc totalement déplacés. Nous nous y opposons !

Effondrement de la mobilité
Chacun d’entre nous ressent au quotidien une autre conséquence de cette mauvaise politique de mobilité : de nombreuses routes suisses sont complètement surchargées. En 2019, il y a eu près de 200 000 heures d’embouteillage sur le réseau routier suisse, qui ont engendré des coûts de plus de 3 milliards de francs.

Chères et chers délégués, oui, nous sommes de plus en plus à l’étroit dans notre pays ! L’immigration de masse incontrôlée y contribue par ailleurs largement et les autres partis en sont responsables. Appelons un chat un chat : Un Vert qui ne fait rien contre l’immigration de masse nuisible à l’environnement n’est pas un écologiste. C’est un hypocrite !

Financement du réseau routier
Contrairement aux transports publics, le trafic privé finance lui-même les coûts qu’il génère. Les taxes s’élèvent à environ 9 milliards de francs par an au niveau fédéral et 2 milliards de francs supplémentaires dans les cantons. Et qui paie tous ces milliards ? Les propriétaires de véhicules à moteur à combustion. En revanche, les véhicules électriques circulent presque gratuitement sur nos routes. Cela doit changer de toute urgence ; nous demandons donc un système de redevance équitable pour tous les usagers de la route. L’introduction d’un système de péage routier, appelé road pricing et qui est une solution que l’on peut qualifier de « médiévale » doit toutefois être clairement rejetée.

Le libre choix du moyen de transport est inscrit dans notre Constitution. Dans notre pays, les citoyens libres ont donc le droit de décider eux-mêmes s’ils veulent se rendre d’un point A à un point B à pied, à vélo, à moto, en voiture, en tracteur, à cheval, en camion, en avion ou en bateau.

L’UDC est également le seul parti à avoir une position très claire sur ce point. Nous nous battons pour le libre choix du moyen de transport et contre les interdictions et les prescriptions, contre la mise sous tutelle, contre la rééducation par l’Etat et les arnaques. Nous nous engageons de toutes nos forces pour les plus de 6 millions d’automobilistes et de motocyclistes en Suisse.

Si nous ne parvenons pas à mettre un terme à la politique de mise sous tutelle et d’interdiction menée par la gauche rose-verte, nous ne nous réveillerons jamais de ce cauchemar. Les élections fédérales 2023 seront donc décisives. Combattez avec moi pour une Suisse libre, pour une mobilité, libre pour des citoyens libres !

Walter Wobmann
Walter Wobmann
conseiller national Gretzenbach (SO)
 
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