Session

Session d’automne 2018

Bilan de la dernière session de la part du président du groupe parlementaire UDC Thomas Aeschi (ZG) et de la Vice-présidente Céline Amaudruz (GE).

Succès de l’UDC: halte au tourisme des réfugiés dans leur pays d’origine
Le Conseil national a approuvé une proposition de l’UDC qui réglera enfin correctement les voyages des réfugiés dans leur pays d’origine: les réfugiés qui se rendent dans leur pays d’origine doivent être privés automatiquement de leur statut de réfugié. Il est en effet évident qu’une personne qui voyage dans son pays d’origine pour faire des vacances ou visiter des parents n’y est pas menacée ou persécutée. Les faux réfugiés et autres migrants économiques seront ainsi plus facilement repérés et l’attractivité de la Suisse sera réduite. L’objet retourne au Conseil des Etats. On ose espérer que les autres partis de droite continuent de soutenir la proposition de l’UDC. Jusqu’ici, le Conseil des Etats voulait en effet admettre des exceptions, annihilant du même coup l’efficacité de la règlementation.

Plus de sécurité grâce aux postes supplémentaires accordées au Corps suisse des gardes-frontière
L’obstination de l’UDC a fini par porter des fruits. Les postes de travail économisés dans l’Administration fédérale des douanes grâce à la numérisation permettront d’engager des gardes-frontière supplémentaires. Plus de sécurité aux frontières grâce à l’UDC!

L’UDC se bat avec succès pour une meilleure protection des militaires
Le manque aigu d’élus UDC au Conseil des Etats s’est manifesté de manière exemplaire lors de l’examen de ce projet. A peine avait-on décidé d’équiper à nouveau correctement l’armée que le Conseil des Etats a cru bon d’économiser précisément dans les équipements de protection des militaires. Cette position de ladite « Chambre de réflexion » n’a été guère goûtée au Conseil national. Il va en effet de soi que chaque membre de l’armée doit avoir la certitude de pouvoir disposer d’un gilet de protection lorsqu’il est appelé à risquer sa vie pour protéger les habitants de son pays. Plus de protection de nos militaires afin qu’ils puissent mieux nous protéger!

Grâce à l’UDC, plus de sévérité contre les individus dangereux
Aujourd’hui les personnes radicalisées et autres sympathisants d’organisations terroristes peuvent se mouvoir librement et même profiter de l’aide sociale alors qu’elles représentent sans conteste un danger pour la Suisse. Grâce à l’UDC, les dispositions légales régissant ce domaine devront être durcies. Les personnes dangereuses pourront être placées en détention à des fins de sûreté s’ils appellent à des actions terroristes ou à d’autres actes de violence, voire s’ils encouragent, financent ou favorisent de tels actes. Les étrangers dangereux seront expulsés et, dans l’attente de leur renvoi, placés en détention de sûreté. Le projet passe au Conseil des Etats. On verra alors si les partis du centre continuent de soutenir cette réforme indispensable.

 

Les négociations sur un accord-cadre institutionnel avec l’UE ne sont pas interrompues
Le Conseil fédéral veut rattacher la Suisse à l’UE. Il serait pourtant de son devoir de faire enfin comprendre clairement à l’UE que la reprise automatique de droit UE ne trouvera jamais une majorité au sein du peuple suisse. L’UDC se battra de toutes ses forces contre un tel traité colonial!

Le Parlement s’incline devant la directive UE sur les armes
Contre la volonté de l’UDC une majorité du Parlement s’est inclinée devant l’UE pour restreindre la tradition libérale suisse en matière d’armes qui a pourtant été confirmée une nouvelle fois par le peuple en 2011. Bruxelles a édicté une directive sur les armes qui n’empêchera pas un seul acte terroriste, mais qui multiplie les chicaneries à l’égard des tireurs sportifs, chasseurs, membres de l’armée de milice, d’autres personnes possédant légalement des armes et des armuriers. Comme de coutume les autres partis se sont empressés de céder aux menaces de l’UE pour accepter une attaque insensée contre nos traditions. Le référendum lancé par les tireurs sportifs pourra sans doute compter sur le soutien des électrices et électeurs suisses et, on ose l’espérer, sur les sympathisants des autres partis qui, en 2011 encore, se sont engagés pour la tradition suisse de tir sportif.

La police des salaires devient une triste réalité
Le Conseil national a pris contre la volonté de l’UDC des mesures contre la prétendue discrimination salariale des femmes. L’UDC y voit une atteinte injustifiée à notre marché du travail libéral. Il est évident que des discriminations salariales, donc des différences de salaire pour un travail de valeur égale, ne doivent pas exister en Suisse. Or, l’unique effet de ce projet de loi est d’alourdir encore plus la bureaucratie. L’égalité des salaires est aujourd’hui déjà ancrée dans la Constitution fédérale et les moyens légaux d’agir contre des discriminations salariales existent.

Le projet fiscal est un mauvais compromis au détriment de la démocratie directe et des travailleurs
Le Conseil des Etats a adopté durant la dernière session de printemps dans la précipitation et en excluant l’UDC un projet combiné qui réunit le financement de l’AVS et la réforme de l’imposition des entreprises, soit deux thèmes qui n’ont strictement aucun rapport entre eux. Comment le citoyen peut-il se prononcer sur un projet qui traite de questions fondamentalement différentes? L’assainissement structurel et durable de l’AVS est une obligation aux yeux de l’UDC. Celle-ci s’est engagée en vain pour une réduction de l’aide au développement et contre le versement de nouveaux milliards au fonds de cohésion de l’UE. Elle a également soutenu l’adaptation de l’âge de la retraite des femmes qui doit être porté à 65 ans comme celui des hommes. Finalement, la gauche l’a emporté grâce aux partis du centre en obtenant que les cotisations des salariés et des employeurs soient portées de 8,4 à 8,7%. Il s’agit là d’une nouvelle augmentation des prélèvements obligatoires beaucoup trop élevés qui pressurent la classe moyenne. Finalement, cette approbation dans la précipitation d’un projet à rebours du bon sens est une nouvelle manière de céder à la pression de l’UE sur le système fiscal suisse. La majorité du groupe UDC s’oppose à ce « paquet » nuisible.

 
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