L’UDC combat la politique pique-assiette de la gauche et des écologistes

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)

Mesdames, Messieurs,

Je vous souhaite une cordiale bienvenue à cette conférence de presse de l’UDC Suisse. Je salue également mes collègues Thomas Matter, conseiller national de Zurich et membre du Bureau de la direction du parti, Erich Hess, conseiller national de Berne, et Lucie Rochat, Vaudoise et présidente des Femmes UDC de Suisse romande. Tous ensemble nous vous expliquerons les problèmes que provoque la politique pique-assiette des villes écolo-socialistes et nous présenterons les solutions et les mesures de l’UDC.

L’UDC ne critique pas les villes, mais leur politique écolo-socialiste

Mon discours du premier août consacré à cette thématique était parfaitement clair et les nombreuses réactions qu’il a suscitées ont prouvé qu’en évoquant le fossé villes-campagnes nous avons touché un nerf sensible. Il est tout aussi évident que mes déclarations ne visaient pas les villes et leurs citoyens, mais la politique nuisible des municipalités dominées par la gauche et les écologistes.

La politique dispendieuse, paternaliste et pique-assiette de la gauche à la tête des grandes villes suisses dure depuis trop longtemps. Elle est pratiquée aux frais des gens habitant en dehors des grands centres démographiques et de la classe moyenne. Nous ne pouvons pas tolérer plus longtemps cela. L’UDC est le seul parti de Suisse qui mène systématiquement à tous les niveaux institutionnels une politique de droite pour défendre la liberté et la prospérité du peuple. Pour dire les choses clairement: nous sommes aux côtés des gens qui se lèvent à 6 heures du matin, et non pas des socialistes de luxe dont le réveil sonne au plus tôt à 8 heures. Le conflit villes-campagnes est une constante historique. On ne le règle pas en ignorant les problèmes qu’il pose.

Prenons comme exemple récent le refus populaire de la loi sur le CO2 du 13 juin dernier – une loi voulue par la gauche et qui aurait lourdement frappé la population des campagnes. Ce n’est pas nous qui avons creusé ce fossé, mais c’est nous qui avons la clairvoyance, la volonté et le courage d’en rappeler l’existence et de le combler en nous opposant à la politique de gauche qui le provoque.

Les copinages de la gauche encouragent la mauvaise gestion des villes

Les milieux qui sont responsables de ce fossé sont les mêmes que ceux qui soutenaient la loi sur le CO2 et son train d’interdictions et de nouveaux impôts. Ce sont les mêmes qui soutiennent l’initiative « 99% » qui sera soumise au souverain le 26 septembre prochain – une initiative qui, si elle est acceptée, provoquera des dommages incalculables à l’économie et détruira des milliers d’emplois.

Mais ce n’est pas tout: les copinages de la gauche engendrent une mauvaise gestion et permettent à ses complices de se servir à bien plaire dans la caisse de l’Etat. L’affaire du socialiste zurichois Roberto Rodriguez illustre bien ce propos: président d’une circonscription scolaire, il s’est fait élire directeur d’école dans sa propre circonscription et touchera pour ce changement de poste volontaire la coquette indemnité de 650’000 francs. Un autre exemple: l’ancienne députée écologiste au Grand Conseil zougois Jolanda Spiess-Hegglin a fondé une association qui prétend se battre contre la haine et le racisme et touche à cet effet 200’000 francs d’argent des contribuables. Cela ne l’a pas empêché d’applaudir sur Twitter la décapitation d’une journaliste critique. La politique irresponsable de la gauche et des Verts se révèle aussi de manière choquante dans la question de l’asile: depuis la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan, les socialistes et écologistes se livrent à une surenchère concernant le nombre de réfugiés que les villes qu’ils dominent doivent accueillir aux frais des contribuables.

C’est exactement cette politique pique-assiette écolo-socialiste qui compromet la cohésion nationale et creuse le fossé entre les villes et les campagnes. Mes collègues et moi-même nous vous présenterons des faits et des chiffres qui étayent ce constat.

Voici comment l’UDC entend agir contre la politique pique-assiette des villes

Mesdames et Messieurs les Journalistes, je remercie les collègues qui vous ont présenté nos positions concernant la politique pique-assiette des villes gouvernées par la gauche et les écologistes. Comme vous venez de l’entendre, l’UDC Suisse n’accepte plus cette politique nuisible que pratique les milieux écolo-socialistes des villes.

Nous avons préparé plusieurs mesures et exigences à ce propos. Vous les trouverez dans notre nouveau document stratégique sur la politique pique-assiette des villes écolo-socialistes qui figure dans le dossier de presse. Pour conclure, je vous présente les plus importantes revendications de l’UDC:

  • imposer la vérité des coûts et des impôts dans les rapports entre les citadins et les habitants des campagnes;
  • calculer le nombre de sièges au Conseil national et leur répartition en fonction de la population ayant droit de vote et non pas sur la base de la population résidente permanente;
  • considérer les centres urbains comme des régions de primes indépendantes pour éviter que la population campagnarde soit de surcroît contrainte de financer via les primes d’assurance-maladie les dépenses de santé beaucoup plus élevées des villes;
  • mettre au concours la fonction de chef-lieu cantonal: l’administration cantonale est attribuée à la commune qui peut mieux l’assumer que la capitale en termes de coûts et de transports (interventions parlementaires, initiatives populaires cantonales);
  • introduire une « majorité de district » – par analogie à la majorité cantonale dans les votations constitutionnelles fédérales – pour toutes les votations cantonales sur des objets concrets. Cette réforme est justifiée parce que les districts campagnards contribuent généralement beaucoup plus aux coûts des projets que les villes (initiatives populaires cantonales);
  • distribuer des bons culturels aux contribuables. Ces derniers peuvent ainsi décider eux-mêmes quel genre de culture ils entendent financer avec leurs impôts.
  • faire participer équitablement les cyclistes au financement des transports (interventions cantonales);
  • mettre fin aux naturalisations de masse pratiquées dans les villes;

Les partis cantonaux s’engageront également dans cette thématique et présenteront leurs propres propositions à leurs autorités cantonales. Le coup d’envoi sera donné par l’UDC du canton de Zurich qui tiendra conférence de presse sur ce thème le 1er octobre 2021.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)
 
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