Communiqué de presse

L’UDC combat la politique nuisible et pique-assiette des villes écolo-socialistes

Lors de sa conférence de presse à l’hôtel Glockenhof à Zurich, l’UDC a présenté une série de mesures contre la politique nuisible et pique-assiette des villes de gauche. Sur la base d’un nouveau document stratégique, notre parti démontre comment les richesses produites par les populations rurales et périurbaines sont sournoisement captées, redistribuées et gaspillées vers les centres urbains. L’UDC présente des revendications de grande envergure afin de mettre un terme au gaspillage de l’argent des contribuables, à la redistribution sournoise et au moralisme idéologique des villes de gauche.

 

L’UDC s’attaque au problème de la politique pique-assiette des villes de gauche. Le président du parti, Marco Chiesa, précise que l’action de l’UDC n’est pas dirigée contre les villes en soi, mais contre les politiques nuisibles de leurs gouvernements roses-verts. « L’UDC combat l’arrogance de la gauche, la mauvaise gestion et le gaspillage inadmissible de l’argent des contribuables », souligne M. Chiesa.

Comment les villes arnaquent les gens des agglomérations périurbaines et de la campagne

Le conseiller national Thomas Matter (ZH) a présenté le nouveau document stratégique de l’UDC « La politique pique-assiette des villes écolo-socialistes ». Le fossé entre les villes et les campagnes est une constante dans l’histoire suisse, mais cette dernière possède aujourd’hui un gros potentiel de conflits. A l’aide d’exemples et de chiffres concrets provenant des grandes villes de gauche que sont Zurich et Winterthour, Thomas Matter a démontré l’ampleur de la redistribution qui part des agglomérations et des campagnes pour alimenter les villes.

Les habitants des villes reçoivent de l’État bien plus d’avantages et de prestations qu’ils n’en paient avec leurs impôts. Cela se fait donc en grande partie aux dépens de la population rurale et périurbaine qui doit ouvrir grand son porte-monnaie, et qui doit également subir les brimades moralisantes et arrogantes des villes écolo-socialistes. « Les villes de gauche accaparent tout l’argent des campagnes et viennent nous dire comment nous devons vivre », a affirmé Thomas Matter. Dans l’étang écolo-socialiste, « le copinage et la mentalité de self-service des élites bureaucratiques prospèrent scandaleusement », a-t-il rappelé en citant des exemples.

La comptabilité créative de la ville de Berne

Le conseiller national Erich Hess (BE) a mis en lumière la situation désolante du canton de Berne. A Bienne, les coûts de l’aide sociale absorbent 80% des recettes fiscales ! « Une telle situation conduit la ville au bord de la faillite et, normalement, elle devrait entreprendre des réformes », a déclaré M. Hess. Ce n’est toutefois pas le cas à Bienne : en raison de la péréquation cantonale, les agglomérations périurbaines et les communes rurales – qui gèrent proprement leur argent – doivent payer pour le laisser-faire de la ville de Bienne, gouvernée par les écolo-socialistes. « Cette politique irresponsable cimente cet état de fait déplorable. »

Un autre exemple édifiant de ces dérives nous est proposé par la capitale cantonale : lorsqu’il s’agit de transférer des charges propres à des centres urbains sur le dos des agglomérations et des villages, la créativité comptable de la ville de Berne, qui est également gouvernée par une coalition rose-verte, sait repousser ses limites. Grâce à une comptabilité aussi créative que sournoise, elle escroque les habitants de l’agglomération et de la campagne pour des services dont seuls les citadins bénéficient.

Lausanne est financée par la campagne environnante pour ne rien faire.

Une situation similaire est observée en Suisse romande. Lucie Rochat, présidente des Femmes UDC romandes, s’est faite la porte-parole de la population périurbaine et rurale du canton de Vaud. À l’aide de l’exemple de la ville de Lausanne, elle a démontré comment les villes écolo-socialistes profitent financièrement de l’agglomération et de la campagne environnantes et, en retour, comment elles les « discriminent et les terrorisent », par exemple avec une politique de circulation anti-voiture. Lausanne est un exemple de la politique pique-assiette des villes roses-vertes : « La ville profite de la campagne et des agglomérations pour se renflouer, mais ne résout pas ses propres problèmes », a souligné Lucie Rochat. Il s’agit notamment des menaces sur la sécurité, du taux de criminalité élevé et de l’explosion des coûts sociaux.

Les propositions de l’UDC

L’UDC ne se contente pas de critiquer la politique pique-assiette des villes de gauche, elle met sur la table des propositions et des mesures concrètes afin d’éliminer les abus flagrants, d’instaurer la transparence et l’équité fiscale et d’éviter ainsi que le fossé ville-campagne ne se creuse davantage. Les principales propositions sont :

  • imposer la vérité des coûts et des impôts dans les rapports entre les citadins et les habitants des campagnes ;
  • le calcul et la répartition des sièges au Conseil national doivent se baser sur la population ayant droit de vote et non pas sur la population résidente permanente ;
  • les centres urbains doivent être considérés comme des régions de primes indépendantes pour éviter que la population campagnarde soit de surcroît contrainte de financer via les primes d’assurance-maladie les dépenses de santé beaucoup plus élevées des villes ;
  • mettre au concours le chef-lieu cantonal: l’administration cantonale est attribuée à la commune qui peut mieux l’assumer que la capitale en termes de coûts et de transport (interventions parlementaires, initiatives populaires cantonales) ;
  • introduire une « majorité de district » – par analogie à la majorité cantonale dans les votations constitutionnelles fédérales – pour toutes les votations cantonales sur des objets concrets. Cette réforme est justifiée parce que les districts de campagnes contribuent généralement beaucoup plus aux coûts des projets que les villes (initiatives populaires cantonales) ;
  • désincorporer les communes urbaines: depuis des décennies des communes campagnardes indépendantes sont incorporées dans les villes. Ces villages incorporés ont fréquemment une capacité financière plus élevée et se situent politiquement plus à droite que les centres urbains. La désincorporation redonnerait aux anciennes communes indépendantes l’autonomie et la souveraineté budgétaires dont elles bénéficiaient auparavant (interventions dans les parlements des villes) ;
  • distribuer des bons culturels aux contribuables. Ces derniers peuvent ainsi décider eux-mêmes quel genre de culture ils entendent financer avec leurs impôts ;
  • faire participer équitablement les cyclistes au financement des transports (interventions cantonales) ;
  • mettre fin aux naturalisations de masse pratiquées dans les villes ;
  • corriger le mainstream médiatique écolo-socialiste (soutenir le référendum « NON aux médias contrôlés »)

Vers le papier de position
La politique pique-assiette des villes écolo-socialistes (PDF)

Grundlagenpapier (DE) PDF)

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