L’UDC a lancé en août 2007 l’initiative populaire sur le renvoi que le peuple et les cantons ont approuvé le 28 novembre 2010. Le contreprojet porté par les autres partis a, en revanche, été clairement rejeté par le souverain. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a par la suite constitué un groupe de travail pour préparer l’application de cette initiative, mais elle n’a jamais eu l’intention réelle de concrétiser ce projet conformément à la volonté populaire. Son but était bien plus de trouver des moyens détournés et portes de sortie pour poursuivre la pratique laxiste actuelle en matière d’expulsions. Publié en juin 2011, le rapport du groupe de travail confirme cette intention. En vertu du projet finalement retenu, la grande majorité des étrangers criminels n’auraient pas à craindre une expulsion. Et tant pis pour la volonté du peuple.

L’UDC a toujours accordé une grande importance à la lutte systématique contre la criminalité. Le droit pénal doit être durci à l’égard des Suisses comme des étrangers. Pour mettre fin aux manipulations tactiques de la conseillère fédérale et des autres partis, la direction de l’UDC a décidé de soumettre aux Délégués les points forts d’une nouvelle initiative populaire inscrivant directement dans la Constitution fédérale l’application concrète de l’initiative sur le renvoi.

On ne saurait faire preuve de la moindre tolérance à l’égard de la violence criminelle. Les criminels étrangers doivent être rigoureusement punis et expulsés après avoir purgé leur peine. La direction de l’UDC soumettra donc aux délégués réunis à Gossau le principe et les points forts d’une nouvelle initiative populaire pour le renvoi des étrangers criminels.

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