Manifestation/assemblée

Elections au Conseil fédéral et la Suisse avant la crise

Le système de concordance avec sa formule dite magique, qui exige que les trois premiers partis par le nombre de leurs suffrages détiennent deux sièges au Conseil fédéral et le quatrième parti un siège, reste le meilleur garant de la stabilité politique à long terme. L’UDC se battra le 14 décembre pour le rétablissement de la
concordance qui a fait ses preuves. Elle invite les autres partis à renoncer aux jeux tactiques visant à conserver le pouvoir et à assumer leurs responsabilités du bien-être de la Suisse.

L’UDC n’a pas atteint ses objectifs et même perdu des parts électorales lors des élections au Conseil national du 23 octobre 2011. Elle fait donc partie des perdants de cette campagne. Cela dit, l’UDC reste de loin le parti le plus fort de Suisse par le nombre de ses électeurs et réalise le troisième meilleur résultat de l’histoire. Depuis 1963, aucun autre parti que l’UDC n’a obtenu un nombre aussi élevé de suffrages – à l’inverse du PS, du PLR et du PDC qui se retrouvent à des niveaux historiquement bas.

Le système de concordance avec sa formule dite magique, qui exige que les trois premiers partis par le nombre de leurs suffrages détiennent deux sièges au Conseil fédéral et le quatrième parti un siège, reste le meilleur garant de la stabilité politique à long terme. Il implique complètement les principales forces politiques du pays dans le processus de décision et la responsabilité politiques. Face aux lourds défis qui attendent la Suisse dans les années à venir au niveau économique, social et de la politique extérieure, il est d’une importance capitale que les forces politiques comptant dans le pays assument pleinement leurs responsabilités gouvernementales. Ce constat vaut tout particulièrement pour l’UDC qui, durant les vingt ans écoulés, a représenté la majorité du peuple dans des questions importantes.

Cette stabilité garantie par la concordance ressort également d’une perspective globale incluant les quatre grands partis. L’UDC, le PS, le PLR et le PDC représentent toujours les trois quarts des électrices et électeurs de ce pays. Mis à part le fait que ces quatre partis sont les plus forts de Suisse sans interruption depuis l’introduction du système électoral proportionnel, ils ont toujours représenté la volonté de la grande majorité du peuple. Les crises financières qui affectent l’Europe et les Etats-Unis et le ralentissement conjoncturel exigent plus que jamais un gouvernement stable.

Les Délégués ont reçu la possibilité d’adopter un manifeste sur l’importance des élections
au Conseil fédéral en période de crise. L’UDC se battra le 14 décembre pour le rétablissement de la concordance qui a fait ses preuves. Elle invite les autres partis à renoncer aux jeux tactiques visant à conserver le pouvoir et à assumer leurs responsabilités du bien-être de la Suisse.

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