Tête nue dans nos écoles !
En Valais comme ailleurs, malgré quelques coups d’arrêt comme celui de l’initiative contre la construction de minarets ou, encore en Valais, d’une motion « à visage découvert » du groupe UDC, l’islam impose toujours plus sa présence dans l’espace public.
par Jean-Luc Addor, Député, Vice-président de l’UDCVR, Savièse (VS)
En Valais comme ailleurs, malgré quelques coups d’arrêt comme celui de l’initiative contre la construction de minarets ou, encore en Valais, d’une motion « à visage découvert » du groupe UDC, l’islam impose toujours plus sa présence dans l’espace public. Son principal vecteur est la femme : à la faveur du silence complice des féministes, toujours plus nombreuses sont les musulmanes qui sortent voilées, subissant ainsi de manière ostentatoire cette marque de soumission de la femme. Le phénomène n’épargne évidemment pas les écoles publiques.
S’inspirant d’un projet (refusé…) du député UDC genevois Eric Bertinat, le groupe UDC au Grand Conseil valaisan, par le soussigné et Jérôme Desmeules, a demandé que l’on impose une tenue tête nue dans les écoles publiques valaisannes. Nous relevions que si nous n’y prenons garde, l’école est en passe de devenir un lieu de manifestation de comportements claniques ou d’affirmation ostentatoire d’appartenance à une religion qui n’est pas celle de nos pères.
Face au refus, de justesse (par 63 voix contre 56, dont nombre de PDC, et 4 abstentions), de son postulat, l’UDC du Valais romand, avec le soutien de l’UDC du Haut-Valais, a pris la décision de principe d’en appeler au peuple et d’élaborer un projet d’initiative populaire dont le texte devrait être défini et adopté pour cet automne. La campagne de récolte de signatures devrait pouvoir ensuite débuter au plus tard au début 2015.
Cette initiative, dont le champ d’appli-cation sera limité aux écoles publiques, sera tout à fait compatible avec l’initiative – fédérale cette fois-ci – en gestation pour faire interdire la burqa dans l’espace public.
Elle ne visera évidemment pas les tenues vestimentaires traditionnelles encore en usage dans certains de nos villages, pas plus, bien sûr, que les tenues des religieuses chrétiennes.
Contrairement à ce que d’aucuns ont cru pouvoir dire, l’école valaisanne n’est pas laïque. La loi sur l’instruction publique lui donne en effet pour tâche, entre autres, de s’efforcer de préparer les élèves à leur tâche de chrétiens. Par là, elle donne la base nécessaire à une stratégie qui, pour l’UDC valaisanne, est la seule efficace : pour combattre l’islamisation rampante de notre pays, nous devons avoir le courage d’affirmer ou de réaffirmer nos propres convictions, c’est-à-dire nos convictions chrétiennes.