Journal du parti Franc-parler décembre 2019

Soutenez le référendum contre le très onéreux congé paternité!

Au Parlement fédéral, la gauche et les verts ont décidé d’un congé paternité de deux semaines. Dont les conséquences seraient les suivantes: moins de salaires pour tous les travailleurs, plus de bureaucratie pour les employeurs et un fardeau supplémentaire pour les jeunes générations. L’UDC soutient donc le référendum lancé contre ce projet coûteux. Aidez-nous à le faire aboutir et signez-le vous aussi!

Une commission non partisane a lancé un référendum contre la décision du Parlement d’introduire un congé de paternité de deux semaines, congé pour le moins onéreux. Le comité en question est composé d’entrepreneurs, de représentants du commerce et de parlementaires. Ces derniers s’opposent à la multiplication des prélèvements de l’Etat, ils s’opposent à ces déductions de salaires destinées à offrir des «vacances gratuites» à un petit nombre, pour la simple raison qu’ils deviennent pères. Le congé paternité devant être financé par le régime des allocations pour perte de gain (APG), les employeurs et les employés devraient verser des cotisations salariales supplémentaires à partir de 2022. Les conséquences sont on ne peut plus claires: moins de salaires et plus de dépenses supplémentaires pour tous les employés. Mais aussi plus de bureaucratie, plus de dépenses au titre de l’organisation interne et un fardeau financier supplémentaire pour les employeurs. Dans le pire des cas, cela mettrait en péril des emplois, car cela rendrait la fabrication et les coûts de production plus élevés qu’à l’étranger.

Des coûts inacceptables
Les coûts directs d’un congé paternité de deux semaines sont estimés à CHF 250 millions par an. Selon le Forum PME, les coûts indirects (frais d’organisation, recherche de personnel de remplacement, coûts liés aux heures supplémentaires effectuées par d’autres salariés avec surcoûts, coûts d’opportunité liés aux absences, c’est-à-dire pertes de commandes, pertes de productivité, etc.) supportés par toutes les entreprises représenteraient deux à quatre fois les coûts directs. Soit un montant situé entre 400 millions et 1,1 milliard de francs par an.

Certaines entreprises, en particulier les grands groupes, qui peuvent se le permettre, ont introduit de leur propre chef le congé paternité payé. Or, il ne faut pas que ces coûts soient maintenant répercutés sur l’ensemble de la popiulation par des moyens détournés. C’est donc la règle qui prévaut actuellement qui devrait continuer à s’appliquer à l’avenir, à savoir: le congé paternité doit faire l’objet d’accords individuels entre les employés et les employeurs.

Pas de nouveau service social
Force est maintenant de constater que l’éventail de souhaits et d’exigences que l’on émet à l’égard de l’Etat ne cesse de s’élargir, avec en parallèle une baisse de la responsabilité individuelle, ce qui devrait nous alarmer. Il ne faut pas non plus que l’on intervienne davantage sur le marché du travail, qui doit rester libéral. Soyons donc raisonnables et, compte tenu de la situation actuelle, évitons d’étoffer indéfiniment nos institutions sociales. Concentrons-nous en priorité à l’assainissement des services sociaux qui sont les nôtres aujourd’hui. Cessons de renforcer encore et encore l’Etat-providence. Soutenez donc le référendum contre un congé paternité coûteux et la multiplication des coûts sociaux. Et signez dès aujourd’hui le référendum! 

> Signez le référendum maintenant

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