Journal du parti Franc-parler janvier 2019

Renforcer la protection des frontières

Une protection des frontières renforcée signifie plus de sécurité dans le pays. La protection insuffisante des frontières suisses depuis Schengen est depuis des années l’une de mes préoccupations politiques les plus urgentes. La motion que j’ai déposée au Conseil national concernant l’augmentation des effectifs des gardes-frontière a été acceptée à une large majorité. Un premier pas important.

En tant que membre de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national, je serai informée régulièrement de la situation aux frontières et de l’état du Corps des gardes-frontière (Cgfr). Criminalité en bandes organisées, contrebande, mi­gration irrégulière et illégale, trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains – d’individus dangereux notamment – sont des problèmes graves, auxquels le Corps des gardes-frontières (Cgfr) est confronté.

Le déplacement des gardes-frontière aux endroits actuellement les plus chauds a pour effet de créer de sérieuses lacunes dans d’autres régions, ce dont les criminels en tout genre savent parfaitement profiter. Cette question n’a été que trop longtemps considérée comme secondaire. Les interventions parlementaires, comme celle faite par exemple par mon collègue du Conseil national Lukas Reimann, n’ont pas encore été suivi d’effets, mais ont toutefois attiré l’attention sur cette problématique.

Nos pays voisins, à savoir l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Autriche, renforcent tous leurs capacités aux frontières. L’Allemagne le fait en déployant 7000 (!) agents supplémentaires. Ce pays protège donc ses frontières avec 47’000 gardes-frontière, alors que la Suisse dispose actuellement de 2’143 postes dans ce secteur.

Le Cgfr est bien équipé avec 400 systèmes de caméra, des caméras intelligentes, des systèmes de reconnaissance des numéros de plaques minéralogiques ou encore en ayant accès aux drones de l’armée. Cela étant, s’il est certes possible de surveiller sans avoir de dispositif au sol, il est impossible d’intervenir de quelque manière que ce soit. Les moy­ens techniques ne remplacent nullement le manque de personnel.

Entretemps, des initiatives cantonales émanant de St-Gall, de Bâle-Campagne, de Bâle-Ville, des Grisons et du Valais ainsi que des gouvernements d’autres cantons frontaliers nous demandent de renforcer le Cgfr. Grâce à l’UDC et au soutien du PLR, du PS et d’une partie du PDC, ma motion demandant le renforcement du Cgfr a été acceptée dans un premier temps par la Commission de la politique de sécurité du Conseil national, puis par le Conseil national, et ce, à une large majorité.

En tant que porte-parole de la Commission, je considère qu’il s’agit là d’un bel exemple de collaboration constructive, interpartis, dans l’intérêt de notre pays. Nous avons impérativement besoin d’autres solutions communes sur des thèmes urgents, ce pour quoi je continuerai à m’engager.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (SG)
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