Journal du parti Franc-parler septembre 2021

Islam et islamisme en Suisse, notre droit face à la charia

Avec l’augmentation du nombre de musulmans en Suisse, les revendications communautaristes sont devenues de plus en plus pressantes. Deux notions s’opposent, l’acceptation au nom de l’intégration et le rejet au nom du droit. Face à la stratégie victimaire mise en œuvre par les islamistes, nous devons tenir bon.

Notre pays doit relever le défi que pose l’Islam, à savoir intégrer les musulmans dans la société. L’exercice est délicat, les intéressés étant soumis à un double impératif. Il leur faut à la fois partager les fondements du vivre-ensemble et se montrer bons musulmans au sens où l’entendent les islamistes. Ces deux visions sont inconciliables, l’une doit l’emporter sur l’autre. Travaillés par des extrémistes volontiers membres des Frères musulmans, les croyants s’estiment discriminés car ils n’obtiennent pas toujours gain de cause dans leurs revendications. Il n’en est rien. Nous avons des valeurs qui ne sauraient être relativisées, notamment au sujet de la femme. Cette dernière est vue par les islamistes comme un être humain de seconde zone sur lequel l’homme à toute autorité. On veut la cacher sous la burqa, on exige des horaires spécifiques dans les piscines, on ne la laisse pas évoluer en société, bref, le catalogue des vexations qu’on impose au beau sexe au nom de l’islam est long comme un jour sans pain. Exiger ce genre de pratique, c’est s’exclure soi-même de notre société. Il n’est pas stigmatisé, celui qui choisit de s’exonérer des règles communes, il assume sa décision. Nous ne devons en aucun cas tomber dans le piège et céder aux larmoyantes revendications de ceux qui rejettent notre mode de vie. Dès lors qu’un islamiste estime ne pas être en mesure de vivre sa foi comme il l’entend chez nous, la cohérence lui dicte d’aller prier sous des cieux plus cléments. Transiger, c’est trahir.

Expulser sans hésiter les prêcheurs de haine

Pour maintenir la concorde, il y a lieu d’être particulièrement attentifs aux prêcheurs de haine. Ces imams souvent d’origine étrangère incitent les fidèles à s’imposer par une violence légitime dès lors qu’elle est au service du Prophète. Leurs discours portent. On a pu le voir avec les attentats de Morges et Lugano l’automne dernier ou lors du départ de djihadistes suisses désireux d’aller combattre en Syrie ou en Irak. Ces agitateurs religieux ne sont pas nombreux mais comme le fruit pourri, ils contaminent l’ensemble du panier. Il faut donc veiller à leur retirer toute audience, par l’expulsion notamment dès lors qu’ils sont venus d’ailleurs et par la fermeture des mosquées qui les accueillent. Lorsque les extrémistes auront été réduits au silence, nous pourrons enfin avoir des rapports apaisés avec la communauté musulmane dont l’immense majorité souhaite simplement pratiquer sa foi dans le cadre que la Suisse offre. Il est regrettable que cette majorité silencieuse ne puisse se faire entendre, les islamistes veillant à la faire taire pour passer comme les seuls interlocuteurs représentatifs de l’Islam en Suisse. En attendant, nous devons rester fermes. Nos valeurs sont attaquées. Nous pourrions les perdre faute de les avoir défendues.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (GE)
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