Ça suffit ! Nos alpages ne sont pas le garde-manger des loups !
Pour faire face à la multiplication exponentielle des populations de loups et aux massacres d’animaux de rente qu’elle entraine, le Conseil fédéral a autorisé les Cantons à réguler les prédateurs. Pourtant, les associations écologistes bloquent le processus au détriment de la population et des éleveurs. Il est grand temps de mettre fin à ce non-sens.
L’homme fait partie de l’écosystème. Osons réaffirmer que la protection des humains et des animaux de rente doit l’emporter sur celle des prédateurs. Et remercions le Conseiller fédéral UDC Rösti, dont la diligence a permis aux cantons concernés de mettre en œuvre la régulation proactive du loup prévue par le droit fédéral. Voici toutefois que des organisations de protection de la nature tentent d’empêcher les cantons de mettre en œuvre la volonté du Parlement. Osons le dire : sous cet angle, cette politique d’obstruction systématique est juste antidémocratique.
Le comportement des associations écologistes est antidémocratique
Ainsi, le canton du Valais avait-t-il obtenu l’autorisation de prélever d’ici au 31 janvier 34 loups, chiffre déjà dérisoire au regard des 90 à 120 individus recensés sur son territoire. Et voici que par un recours dont on ose espérer qu’il sera traité – et rejeté – dans les plus brefs délais, le WWF, Pro Natura et BirdLife Suisse ont réussi à bloquer provisoirement la régulation proactive des loups de trois meutes !
Lâché il y a une trentaine d’années, le loup s’est répandu d’une manière exponentielle dans les régions alpines et même en Suisse centrale, dans le Jura et sur le Plateau. Nous sommes passés de 11 meutes d’environ 100 animaux en 2020 à au moins 34 meutes de plus de 300 animaux (le triple !) avec 1’500 animaux de rente déchiquetés ou tués en un an. La protection des humains et des animaux de rente prime celle des prédateurs Ça suffit ! Nous ne laisserons pas des organisations qui abusent d’un droit qui n’a plus lieu d’être transformer nos alpages en autant de garde-manger pour les loups ! Défendons nos agriculteurs et éleveurs de montagne ! Protégeons aussi notre population par une tolérance zéro dans les zones habitées !
Une application stricte des nouvelles dispositions légales ne suffira pas. Au vu du nombre des meutes recensées, nous devons reprendre un combat qui demeure plus nécessaire que jamais : dénoncer la convention internationale qui empêche aujourd’hui les cantons d’exercer, en matière de chasse, l’une des dernières régales que la Constitution fédérale leur a laissée.