Le centre-gauche veut une Suisse à 10 millions d’habitants
Les débats au Conseil national l’ont prouvé : Seule l’UDC poursuit une politique migratoire sensée. Notre initiative pour la durabilité demande une limitation raisonnable de l’immigration dans la Constitution. L’appel au Parlement a cependant été vain. Mais l’appel au peuple aura du succès dans les urnes.

Ce fut le plus long débat sur une initiative populaire depuis un quart de siècle. Plus de la moitié des 200 conseillers nationaux se sont exprimés lors de la session d’automne sur l’initiative UDC pour la durabilité contre une Suisse à 10 millions d’habitants. Cette ruée vers le micro montre à elle seule que l’immigration de masse préoccupe notre pays. Depuis longtemps déjà, une grande partie de la population, et même les médias, ont un mauvais pressentiment. La perte d’identité, la détérioration de la qualité de vie, le bétonnage du paysage, la densité excessive, la pénurie de logements, la surcharge des infrastructures et des services sociaux ne peuvent plus être ignorés.
Mais dans l’atelier protégé du Conseil national, 121 prétendus représentants du peuple ont fermé les yeux sur tous ces problèmes qui préoccupent la population. Les représentants de l’UDC ont d’autant plus défendu avec conviction leur initiative, votant sans exception en faveur de cette dernière par 64 voix. Le PLR utilise même actuellement le terme polémique « d’initiative du chaos » pour empêcher la limitation raisonnable de l’immigration de masse, comme si l’immigration effrénée de centaines de milliers, voire de millions de personnes supplémentaires ne plongeait pas la Suisse dans le chaos …
C’est précisément la gauche qui affirme que l’initiative contre une Suisse à 10 millions d’habitants est une « initiative anti-prospérité ». Or, toutes les statistiques raisonnables montrent que la prospérité par habitant stagne précisément en raison de l’immigration non réglementée dans notre pays. Une porte-parole des Verts a parlé d’une « initiative anti-croissance », ce qui est assez amusant, car les Verts ne sont pas vraiment connus pour être des partisans de la croissance à tout prix. Le projet va maintenant être soumis au Conseil des États et, si aucune contre-proposition n’est élaborée, il sera soumis au vote en juin 2026. On verra alors si la Suisse restera la Suisse …

