Non à l’initiative pour le service citoyen : défendre notre armée et notre liberté
L’initiative dite « pour un service citoyen » se veut séduisante : elle parle d’égalité, d’engagement et de solidarité. En réalité, elle constitue une attaque directe contre notre armée de milice, un pilier de notre sécurité et de notre identité nationale. Il est essentiel de dire non à ce projet trompeur qui affaiblirait la défense de notre pays au moment même où le monde devient plus instable.

Une fausse égalité, un vrai danger
Les initiants prétendent instaurer un système plus juste en obligeant tout le monde – hommes et femmes – à effectuer un « service citoyen » dans des domaines civils ou environnementaux. Mais cette égalité de façade cacherait la disparition du service militaire obligatoire, remplacé par une multitude de tâches administratives ou associatives sans lien avec la défense nationale.
La Suisse a besoin d’une armée forte, bien formée et motivée, pas d’un service à la carte. L’initiative détruirait le modèle de milice qui fait notre force : un système dans lequel les citoyennes et citoyens s’engagent concrètement pour la sécurité du pays tout en restant ancrés dans la vie civile.
Un risque majeur pour la sécurité nationale
Dans un contexte international tendu – guerre en Ukraine, insécurité énergétique, cybermenaces croissantes – affaiblir l’armée est irresponsable. Si l’initiative était acceptée, le recrutement de l’armée s’effondrerait, car de nombreux jeunes choisiraient des services plus faciles ou plus courts. Résultat : moins de soldats, moins de préparation, et une armée incapable d’assurer la défense de la Suisse.
Nous ne pouvons pas nous permettre un tel pari sur notre sécurité.
Une bureaucratie coûteuse et inefficace
Derrière le discours généreux, le service citoyen créerait une énorme machine administrative. Il faudrait des structures pour gérer, former et encadrer des dizaines de milliers de jeunes dans des missions aussi diverses qu’improbables. Cela coûterait des centaines de millions aux contribuables – pour quel résultat ? Là où notre armée fonctionne efficacement, le service citoyen multiplierait les formulaires et la paperasse.
Préserver la liberté de s’engager autrement
Les Suissesses et Suisses s’engagent déjà massivement dans la vie associative, les pompiers, la protection civile, les sociétés locales, ou encore les services communautaires. Cet engagement est libre, volontaire et sincère. L’initiative transformerait cet esprit de service en une obligation étatique, privant chaque citoyen de la liberté de choisir quand et comment il veut s’investir pour la collectivité.
Dire non pour protéger nos valeurs
Dire non à l’initiative pour le service citoyen, c’est défendre la Suisse telle que nous la connaissons : indépendante, sûre et fondée sur la responsabilité individuelle. C’est préserver notre armée de milice, notre capacité à nous défendre, et la liberté de chaque citoyen de s’engager selon ses convictions.
La prochaine votation sera un choix de société :
- Soit une Suisse forte, responsable
et libre, - Soit un pays affaibli par la bureaucratie et les illusions égalitaires.
Pour ma part, le choix est clair : je voterai non à l’initiative pour le service citoyen.

