Communiqué de presse

Assainir rapidement la prévoyance-vieillesse

L’UDC est heureuse de constater que le Conseil fédéral regarde enfin la réalité en face en ce qui concerne la prévoyance-vieillesse et qu’il lance l’assainissement de cette institution. Il est …

L’UDC est heureuse de constater que le Conseil fédéral regarde enfin la réalité en face en ce qui concerne la prévoyance-vieillesse et qu’il lance l’assainissement de cette institution. Il est nécessaire et même urgent d’agir. Pour l’UDC, il est clair que l’adaptation de l’âge de la retraite des femmes à celui des hommes est une réforme à entreprendre rapidement. Par ailleurs, des mesures concrètes doivent être présentées pour la prévoyance professionnelle concernant le taux de conversion minimal, le taux d’intérêt minimal et le degré de couverture en capital. Enfin, il y a lieu d’éviter absolument un mélange du 2e et du 3e pilier.

Les premières décisions du Conseil fédéral pour garantir la prévoyance-vieillesse arrivent très tard. Il est d’autant plus nécessaire de les faire suivre rapidement de mesures concrètes. L’UDC est sceptique devant l’intention d’intégrer dans le même projet les propositions de réforme pour le 1er et le 2e pilier. Il est hors de question pour elle de mélanger matériellement ces deux piliers de la prévoyance-vieillesse. Un coup d’œil sur la situation catastrophique des systèmes de sécurité sociale d’autres pays européens fait comprendre l’immense avantage du modèle suisse à trois piliers. On ne saurait le mettre en question aujourd’hui. Il faut bien plus continuer de chercher pour chacun des piliers des solutions soigneusement dosées et financièrement supportables à long terme. Le Conseil fédéral vient de prendre le chemin inverse concernant l’assainissement de l’AI en décidant il y a quelques jours, sous l’influence de changements de courte durée, de renoncer aux indispensables réformes dont aurait besoin cette assurance.

L’UDC exige des mesures rigoureuses pour garantir durablement la prévoyance-vieillesse. Elle s’oppose aussi bien à des augmentations des prestations, qui ne peuvent être financées, qu’à de nouvelles hausses des impôts et redevances.

 
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