Communiqué de presse

Certificat obligatoire : le PS, le PLR et le Centre divisent la population

L’élargissement de l’obligation de présenter un certificat Covid, décidée aujourd’hui par la majorité de centre-gauche du Conseil fédéral, discrimine des pans entiers de la population et touche durement toutes les branches qui ont déjà beaucoup souffert. Des aides chiffrées en milliards devront à nouveau être versées. Les responsables des nouvelles restrictions et charges financières liées à l’extension du certificat obligatoire sont le PS, le Centre et le PLR.

Aux yeux de l’UDC, le fait qu’il ne soit possible d’aller au restaurant, au café ou au fitness qu’avec un certificat Covid à partir de lundi est inacceptable. Il est tout à fait arbitraire que les transports publics soient une fois de plus exemptés de mesures – d’autant plus lorsque les trains et les bus sont pleins, en particulier dans les espaces urbains. Il est tout aussi absurde que l’administration fédérale et les parlementaires soient exclus de l’obligation de présenter un certificat : il s’agit de privilèges par rapport au reste de la population, à l’image de ce qui a existé dans les monarchies. Il est tout à fait incompréhensible qu’un certificat ne soit pas nécessaire pour les visites dans les établissements médicaux sociaux. Le Conseil fédéral préfère à nouveau entraver toute la population plutôt que protéger les plus vulnérables.

En étendant l’obligation du certificat, la majorité de centre-gauche du Conseil fédéral discrimine des pans entiers de la population et prend encore une fois des branches entières comme boucs-émissaires de manière arbitraire. Pour la gastronomie, déjà durement touchée, tout comme pour les installations de fitness et de divertissement, cet élargissement est synonyme de grandes pertes financières. Cela vaut particulièrement pour les régions de montagne, l’obligation étant prévue jusqu’au 24 janvier. Les conséquences seront à nouveau des coûts chiffrés en milliards pour les aides financières et les prolongations des RHT. Cela alors que les branches concernées ont mis en place des plans sanitaires efficaces et reconnus !

Les syndicats ne s’engagent plus pour les intérêts de la population qui travaille
Pour l’UDC, il est absolument hors de question que les employeurs puissent désormais en toute légalité violer la sphère privée de leurs employés et demander leur statut vaccinal. Cela ouvre la porte aux abus et à la discrimination. Il est désormais démontré que les syndicats et la gauche ne s’engagent – depuis longtemps déjà – plus pour les intérêts du peuple qui travaille.

L’UDC réclame depuis le début de la pandémie des contrôles et des mesures aux frontières. Elle prend note du fait que le Conseil fédéral y consente enfin après 18 mois de pandémie. Ces mesures nécessaires depuis longtemps interviennent malheureusement trop tard : la situation ne serait pas la même dans les hôpitaux si le Conseil fédéral avait pris des mesures aux frontières il y a un an et contrôlé les retours de vacances. Le fait que les frontaliers ne soient pas concernés par les mesures montre une fois encore l’arbitraire de la politique sanitaire du Conseil fédéral.

 
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