Communiqué de presse

Contre le gonflement de l’aide au développement

Le groupe parlementaire UDC s’est réuni aujourd’hui à Berne avant le début de la session d’été des Chambres fédérales. Il a notamment préparé les objets de la session. Les parlementaires UDC…

Le groupe parlementaire UDC s’est réuni aujourd’hui à Berne avant le début de la session d’été des Chambres fédérales. Il a notamment préparé les objets de la session. Les parlementaires UDC s’opposent au gonflement excessif de la coopération internationale et, plus particulièrement, de l’aide au développement. Ils ont également rejeté l’augmentation des indemnités parlementaires.

Le Conseil fédéral propose pour les années 2013 à 2016 des crédits cadres pour l’aide à l’étranger et au développement au titre de la « coopération internationale » de 11,35 milliards de francs, montant qui équivaut à un gonflement massif de ce poste budgétaire. Les dépenses pour l’aide publique au développement se sont accrues de 87% durant les dix ans écoulés! Une nouvelle augmentation de 700 millions est prévue d’ici à 2016. Parallèlement, la Confédération envisage de soumettre les dépenses pour la défense nationale à un programme d’économie alors que ce secteur doit se contenter de moins de fonds depuis quelques années. Le groupe UDC s’oppose avec détermination à cette inégalité de traitement qui privilégie l’aide à l’étranger.

Le projet d’augmenter les indemnités parlementaires coûterait à la Confédération 1,33 million de francs de plus à ce titre. Or, il y a seulement un an et demi les indemnités accordées aux groupes ont été généreusement augmentées. Par cette politique, le Conseil national et le Conseil des Etats évoluent de plus en plus vers un parlement professionnel, ce que le groupe UDC ne saurait accepter. Il a d’ailleurs déposé durant la dernière session deux interventions parlementaires exigeant, d’une part, que le montant des indemnités soit à l’avenir fixé dans une loi, donc soumis au référendum, et, d’autre part, qu’une augmentation des indemnités soit reportée du début à la fin de la législature. Ainsi, le nouveau Parlement ne déciderait pas lui-même de sa rétribution, mais cette compétence appartiendrait à l’ancien Parlement en vue de la nouvelle législature.

 
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