Engagement du groupe UDC pour une immigration modérée et pour la prospérité de la Suisse

Avec leur initiative populaire « Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital », ladite « initiative 99% », la gauche et les Verts cherchent comme de coutume à redistribuer l’argent gagné par les citoyennes et les citoyens. Ils proposent une augmentation de 50% de l’impôt sur le revenu du capital, donc sur les intérêts ou le produit des loyers. Ces recettes seraient ensuite redistribuées – dans une forme qui n’est pas encore définie – aux salariés. Le groupe UDC rejette à l’unanimité cette initiative et refuse aussi de lui opposer un contreprojet.

La gauche et les Verts ne savent pas qui crée des emplois et la prospérité

Cette initiative, qui devrait plutôt s’appeler initiative d’appauvrissement, causerait des dommages économiques énormes en Suisse. Une hausse aussi massive de l’imposition découragerait toute tentative de constituer du capital. L’économie suisse perdrait de son attractivité. Les salariés suisses en feraient forcément les frais en fin de compte. Le capital et le revenu du capital sont les conditions essentielles pour que les entreprises puissent innover et créer des emplois.

Cette initiative d’appauvrissement révèle de manière effrayante à quel point la gauche et les Verts sont aujourd’hui aveuglés par leur idéologie et éloignés de la réalité. Ces milieux ne savent manifestement plus qui en Suisse crée des emplois et qui assure donc en priorité la prospérité de tout le pays.

Le groupe UDC partage des prospectus sur la place de la gare

Après leur séance d’aujourd’hui les parlementaires UDC se sont engagés sur la place de la gare de Berne pour une immigration modérée en distribuant des prospectus aux passants. Depuis l’introduction de la libre circulation avec l’UE, la Suisse a ouvert ses frontières aux quelque 450 millions d’habitants de l’UE sans pouvoir contrôler combien d’entre eux viennent s’installer dans le pays. Du coup, 1 million de personnes, dont les deux tiers originaires de l’UE, ont immigré en Suisse durant les 13 ans écoulés – et chaque année 50’000 personnes supplémentaires, uniquement en provenance de l’UE, viennent s’y ajouter.

Les conséquences de cette immigration de masse pour notre petit pays sont désastreuses: les espaces naturels et les terres cultivables sont bétonnés; les salaires baissent; les salariés âgés sont évincés de leurs places de travail; la formation scolaire de nos enfants baisse. Le 27 septembre prochain nous avons l’occasion de corriger ces dysfonctionnements: en votant OUI à l’initiative de limitation, les Suissesses et les Suisses reprennent les commandes de l’immigration et décident eux-mêmes – et non pas Bruxelles – combien d’immigrants ils entendent accepter.