Communiqué de presse

Halte à la naturalisation d’étrangers mal intégrés

L’UDC est satisfaite de la décision du Conseil fédéral de refuser une réduction des délais de naturalisation. On constate en effet que de plus en plus souvent des étrangers récemment naturalisés…

(UDC) L’UDC est satisfaite de la décision du Conseil fédéral de refuser une réduction des délais de naturalisation. On constate en effet que de plus en plus souvent des étrangers récemment naturalisés participent à des actes de violence. Cela prouve que les procédures de naturalisation ne sont plus assez sérieuses. La naturalisation devient un acte administratif. Le nombre de naturalisations augmente constamment. Il y en a eu près de 50 000 l’an passé. Les conséquences de cette politique erronée se manifestent aujourd’hui de manière dramatique.

Le peuple suisse a déjà refusé trois projets qui tendaient à faciliter la naturalisation des étrangers. Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui d’en rester là. Le conseiller fédéral Christoph Blocher a même obtenu que des naturalisations accordées sur la base de déclarations mensongères puissent être annulées encore huit années après la décision des autorités. Jusqu’ici, ce délai était de cinq ans. Il s’agit là d’une contribution à la lutte contre l’octroi abusif du droit de citoyenneté suisse.

La forte proportion d’étrangers naturalisés parmi les violeurs de Rhäzüns, Steffisburg, Zurich-Seebach et Schmitten prouve à l’évidence que le nombre d’erreurs augmente avec la progression du nombre de naturalisations. Au lieu de laisser les citoyens des communes concernées décider définitivement des naturalisations, ces procédures sont dégradées au niveau d’actes administratifs.

De plus en plus d’étrangers mal intégrés reçoivent aujourd’hui le passeport suisse. Il est grand temps que le peuple corrige cette évolution néfaste. Il peut en avoir l’occasion en votant sur l’initiative UDC pour des naturalisations démocratiques qui exige que les décisions de naturaliser soient prises au niveau de la commune et non pas par un quelconque fonctionnaire. De plus, la décision de naturalisation d’une commune – par exemple de l’assemblée communale – doit être définitive et ne pas être contestable par un tribunal. Car la population suisse ne naturalisera que des personnes qu’elle connaît et qui ont fait leurs preuves dans la communauté locale.

Berne, 9 mars 2007

 
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