Communiqué de presse

Halte à l’endettement public

L’UDC considère les mesures d’allègement budgétaire proposées par le Conseil fédéral comme insuffisantes. Tout au plus ces propositions peuvent-elles être considérées comme un programme d’…

(UDC) L’UDC considère les mesures d’allègement budgétaire proposées par le Conseil fédéral comme insuffisantes. Tout au plus ces propositions peuvent-elles être considérées comme un programme d’augmentation de l’efficience. Elles ne permettent en tous cas pas de résoudre les problèmes financiers structurels de la Confédération. L’UDC invite donc le Conseil fédéral à économiser un milliard de francs de plus dans son programme d’allègement budgétaire. Des mesures concrètes apportant des économies d’au moins 10% doivent être définitivement approuvées par le parlement, le peuple et les cantons d’ici à la fin de cette législature au plus tard.

Alors que les dépenses de la Confédération se limitaient encore à 30,1 milliards de francs en 1990, elles ont dépassé 50 milliards de francs en 2002. Du plus, la dette fédérale a triplé durant cette même période pour atteindre 124 milliards de francs. Cette situation désastreuse est le résultat de la politique dépensière du PS, du PDC et du PRD. La Suisse est proche de la ruine financière.

Le Conseil fédéral dispose encore d’un grand potentiel d’économie dans la planification de l’abandon de tâches ainsi que dans les tâches transversales. L’UDC demande donc que la Confédération renonce au nombreux services et prestations inutiles tels que Bureau de l’égalité, OSEC, OFEFP, EnergieSuisse, Ecoles sur Internet, Présence Suisse, Pro Helvetia, navigation maritime, logement, surveillance des prix, etc. Par ailleurs, la réunion d’unités administratives ou la réduction de certains paiements (par exemple, la suppression du milliard de francs destiné au fonds de cohésion UE et la stabilisation de l’aide au développement) permettraient d’économiser des centaines de millions de francs. Il suffirait que la volonté politique soit là.

L’UDC veut un Etat fort là où c’est vraiment nécessaire. Mais quand l’Etat n’est pas indispensable, il faut au contraire renforcer l’initiative privée. Toutes les activités de l’Etat qui restreignent l’initiative privée – par exemple, la promotion de la culture ou des sites d’implantation – sont non seulement inutiles, mais surtout contre-productives. Ces prétendues tâches publiques doivent être purement et simplement supprimées. L’UDC continuera de s’engager pour les objectifs qu’elle s’est donnés pour cette législature et de combattre toute hausse des impôts, taxes et redevances ainsi que toute nouvelle tâche inutile de l’Etat.

Berne, le 23 novembre 2004

 
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