Communiqué de presse

La police dissimule la nationalité des malfaiteures

Plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement, ce week-end dans une bagarre à Olten. Dans son communiqué, la police cantonale soleuroise a certes relevé la présence d’étrangers, mais…

(UDC) Plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement, ce week-end dans une bagarre à Olten. Dans son communiqué, la police cantonale soleuroise a certes relevé la présence d’étrangers, mais, selon l’Agence télégraphique suisse ATS, elle a refusé d’indiquer les nationalités « pour des raisons politiques ». Il s’agit-là d’une censure d’Etat et la police se moque du peuple. Face à une criminalité étrangère dépassant 53% et une population carcérale à plus de 70% étrangère, le peuple a le droit de savoir d’où viennent les individus qui ne respectent pas les lois et les règles suisses. L’UDC exige toute la transparence sur les origines des criminels.

Lors de la dernière session du Grand Conseil soleurois, le PS, les Verts et le PDC ont réussi à faire échouer par 43 voix contre 41 une intervention parlementaire UDC qui exigeait que le principe d’annoncer la nationalité des délinquants et suspects dans les communiqués de police soit inscrit dans la loi. L’affaire d’Olten du week-end dernier montre combien la position de la gauche et du PDC est en réalité absurde.

« L’annonce de la nationalité est discriminatoire », a-t-on argumenté. Le fait est que, justement, la dissimulation des nationalités nourrit les rumeurs et provoque des réflexions discriminatoires du genre « il s’agissait certainement d’étrangers ». Le souverain soleurois pourra sans doute prochainement se prononcer à ce sujet. La communication des nationalités dans les communiqués de police suscite aussi régulièrement des discussions dans d’autres cantons. Dans le canton de Zurich, par exemple, où l’on a prétendu après les viols collectifs de Seebach qu’il y avait des Suisses parmi les malfaiteurs. Il s’est avéré deux jours plus tard que tous les Suisses étaient des naturalisés de fraîche date.

La multiplication de ces situations inadmissibles a incité le groupe parlementaire fédéral UDC à déposer en juin dernier une motion intitulée « Transparence sur l’origine des criminels » (07.3406). L’énoncé de la motion est le suivant: « Le Conseil fédéral est chargé de faire en sorte que ses offices recensent et publient, en plus du délit commis, le pays d’origine du criminel, dans la mesure où les cantons disposent de ces données, lors du relevé statistique en matière de criminalité (délits, dénonciations, condamnations, condamnations pénales de mineurs, peines privatives de liberté, infractions routières). »
Il faut connaître la nature exacte des problèmes pour pouvoir les résoudre. On ne peut prendre des mesures de prévention et de répression utiles que si tous les faits sont révélés. L’une de ces mesures est l’initiative populaire pour le renvoi des étrangers criminels que l’UDC a lancée au milieu du mois de juillet.

Berne, 23 juillet 2007

 
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