Communiqué de presse

L’accord de Schengen ouvre la porte au crime

Le Conseil fédéral a adopté le message concernant les accords bilatéraux II avec l’UE. Une fois de plus, le gouvernement tente de leurrer les citoyennes et les citoyens en faisant des promesses…

(SVP) Le Conseil fédéral a adopté le message concernant les accords bilatéraux II avec l’UE. Une fois de plus, le gouvernement tente de leurrer les citoyennes et les citoyens en faisant des promesses qu’il ne pourra pas tenir. C’est tromper les gens que de présenter l’accord de Schengen sous le titre de la sécurité. Le but de cet accord est l’intégration de l’UE par l’ouverture des frontières et la levée des contrôles douaniers. Aujourd’hui, le Conseil fédéral s’en sert pour pousser la Suisse dans l’UE. L’UDC combat ce procédé.

Pour faire accepter l’accord de Schengen par le peuple, le Conseil fédéral fait des belles promesses tout en sachant qu’il ne pourra pas les tenir. En opposition avec des faits avérés, le Conseil fédéral tente de vendre l’accord de Schengen sous le titre de la sécurité. Or, c’est le contraire qui est vrai: la suppression des contrôles aux des frontières ouvre la voie à tous ceux qui ont réussi à pénétrer clandestinement dans l’espace Schengen – les criminels, les trafiquants d’armes, les bandes organisées, les clandestins, les passeurs et les abuseurs du droit d’asile.

Cet accord n’accroît nullement la sécurité. Selon l’article 2 de l’accord de Schengen, les frontières intérieures de l’UE peuvent être franchie partout sans contrôle des personnes. C’est pour tenter de combattre la baisse massive de la sécurité qui en découle que l’accord introduit ensuite des « mesures de compensation ». Cependant, pour compenser l’absence de l’effet dissuasif des contrôles frontaliers, les cantons devraient notablement renforcer la surveillance policière derrière les frontières. Cela prouve à l’évidence que l’accord de Schengen non seulement ouvre les portes à la criminalité, mais entraîne de surcroît des dépenses supplémentaires considérables dont le montant ne peut pas encore être évalué. Schengen, c’est aussi davantage de fonctionnaires fédéraux, davantage de bureaucratie et davantage d’argent suisse pour Bruxelles.

Le Corps suisse des garde-frontière a aujourd’hui déjà accès au « Système d’information de Schengen (SIS) », notamment aux passages frontaliers exploités en commun. Le SIS ne concerne que les grands délits internationaux. Par contre, il n’est guère utile contre la criminalité régionale et transfrontalière.

L’accord de Dublin vise à instituer une procédure européenne commune dans le traitement des demandes d’asile. Là encore, il y a un fossé entre les belles théories du Conseil fédéral et la réalité. L’accord de Dublin ne réduit ni le nombre des requérants d’asile, ni les coûts de l’asile. Le nombre de demandeurs d’asile augmente en Europe du Nord parce que l’accord de Dublin souffre du manque de zèle des Etats du sud de l’Europe à enregistrer les requérants entrants. Les conséquences de cette situation pour la Suisse sont évidentes. La question de fond reste toujours la même: la Suisse veut-elle résoudre elle-même ses problèmes d’asile ou va-t-elle laisser Bruxelles décider à sa place?

Berne, le 1er octobre 2004

 
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