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Communiqué de presse

LAMaL: les propositions de Couchepin n’apportent pas grand-chose

(UDC) Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd’hui les mesures proposées dans la précipitation par le Conseil fédéral pour tenter d’endiguer les coûts de la santé. Le conseiller fédéral…

(UDC) Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd’hui les mesures proposées dans la précipitation par le Conseil fédéral pour tenter d’endiguer les coûts de la santé. Le conseiller fédéral responsable, Pascal Couchepin, ferait mieux de procéder à la réforme en profondeur de la santé publique, qu’il rate depuis années, pour stopper l’explosion des coûts. La majeure partie des actions proposées aujourd’hui ne visent que les symptômes du mal et ne réduisent pas réellement les charges des assurés. L’UDC demande que l’on s’attèle enfin à une réforme structurelle du secteur de la santé.

Faute de contremesures efficaces et si les réserves minimales doivent être maintenues, les primes d’assurance-maladie augmenteront de 15% environ l’année prochaine. Or, en des périodes économiquement difficiles, il est plus important que jamais de ne pas charger les citoyens. Contrairement au Conseil fédéral, l’UDC veut lancer des réformes efficaces, donc en profondeur, et ne pas se contenter de soigner les symptômes du mal. Les propositions du conseiller fédéral Couchepin ont pour principal effet de dissimuler les coûts réels pour permettre à ce ministre de prendre tranquillement sa retraite en laissant son successeur régler la débâcle de la LAMAL

En automne 2006, Pascal Couchepin a ordonné aux assurances de réduire leurs réserves alors que les coûts, eux, n’ont cessé d’augmenter. Aujourd’hui, le niveau de ces réserves est dangereusement bas, si bien que le risque de voire des caisses-maladie plonger est réel. Voilà pourquoi les assureurs doivent aujourd’hui massivement augmenter leurs primes. La prochaine action précipitée concernera sans doute la réduction des primes, mesure qu’il est prévu de renforcer. Là encore, l’effet sur les coûts de la santé sera nul, car on atténue simplement les conséquences de la hausse des primes pour certains assurés. Cette politique de redistribution se fait une fois de plus sur le dos des classes moyennes. L’UDC s’y oppose donc catégoriquement. L’idée d’un triage téléphonique obligatoire est tout aussi inefficace. L’UDC s’oppose également à l’introduction d’une taxe de consultation obligatoire pour les médecins de famille. Ce système est ennuyeux pour les patients, entraîne une lourde bureaucratie et n’apporte pas de réduction des coûts à moyen terme comme en témoignent les expériences faites en Allemagne et en Autriche. Cela dit, l’UDC soutient l’idée d’une taxe de consultation pour le domaine ambulatoire hospitalier et les médecins spécialistes.

L’UDC continue de se battre pour des primes d’assurance-maladie modérées en faveur de tous les assurés. Elle demande donc une augmentation de 100 francs à chaque fois des échelons de franchise qui peuvent être choisis librement, ce qui entraînerait une économie de 1,5 milliard de francs par an. Pour contrôler la hausse disproportionnée des coûts dans le secteur ambulatoire, l’UDC exige que les hôpitaux adaptent leur tarif à ceux des médecins de famille. De surcroît, les cantons doivent limiter le secteur ambulatoire des hôpitaux aux cas d’urgence et empêcher la constante extension de prestations qui doivent rester du domaine des médecins de famille. A moyen terme, il faut revoir le catalogue des prestations de l’assurance de base et lever l’obligation contractuelle faite au caisses-maladie.

Berne, le 17 mai 2009

 

 
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