Communiqué de presse

Le bÂton de Steinbrück: comme en 1934?

Le ministre allemand des finances Peer Steinbrück continue de menacer la Suisse de coups de bâton. On le comprend: la caisse de l’Etat allemand ne cesse de se vider à cause de son incompétence…

(UDC) Le ministre allemand des finances Peer Steinbrück continue de menacer la Suisse de coups de bâton. On le comprend: la caisse de l’Etat allemand ne cesse de se vider à cause de son incompétence financière. Après avoir obtenu par des moyens criminels des informations sur des clients allemands de banques du Liechtenstein, le voici qu’il s’attaque à la Suisse. Ses menaces de coups de bâton rappellent étrangement l’attitude des national-socialistes des années trente. Le régime de l’époque frappait également les exportations de capitaux de lourdes peines et tentait systématiquement de terroriser les pays voisins. De toute évidence, le ministre allemand des finances manque non seulement de compétence financière, mais aussi de sensibilité historique pour son propre pays.

Les politiques allemands font triste figure par les temps qui courent. Cet Etat écrasé par les dettes ne recule devant aucun moyen pour accaparer l’argent de ses citoyens. Les intérêts du fisc priment tout alors que des valeurs comme la sphère privée, les biens privés et la liberté de disposer de sa propriété sont ignorées. Le gouvernement allemand n’hésite même pas à inciter les gens à des actions criminelles. Hier soir, le ministre allemand des finances s’est une fois de plus exprimé de manière intolérable sur la Suisse. Il a notamment osé affirmer que la Suisse pratiquait l’arnaque (« Abzock ») et que la protection que la Suisse offre aux citoyens allemands « affecte la base fiscale allemande ». De toute évidence, ce ministre est désemparé devant l’échec patent de sa politique financière socialiste au point qu’il appelle publiquement à des actions criminelles comme le vol de données par analogie de ce qu’il a déjà pratiqué au Liechtenstein. Tout cela pour boucher les trous énormes que son incompétence a creusé dans le budget de l’Etat allemand.

Il semble que la protection de la sphère privée et la garantie de la propriété privée n’aient actuellement plus aucune valeur en Allemagne. La politique allemande s’écarte de plus en plus des principes de la démocratie libérale. Le fait est que les grossières menaces de coups de bâton contre la Suisse sont avant tout une déclaration de faillite de la politique allemande. Les motifs de la nervosité de Berlin ne sont pas difficiles à nommer: endettement massif de l’Etat, politique financière désastreuse, système fiscal confus et surtout profondément injuste. Un pays dans lequel les impôts et prélèvements sociaux représentent déjà quelque 60% du revenu d’un ouvrier spécialisé et qui prélève une TVA de près de 20% est forcément exposé à des interrogations. Mais au lieu de se demander sérieusement comment assainir les finances publiques de son pays, le ministre des finances préfère attaquer violemment l’Etat de droit suisse. Non seulement Monsieur Peer Steinbrück manque de compétence financière, mais aussi de conscience historique sinon il aurait peut-être évité d’emboîter le pas aux nazis allemands qui, en 1934, lançaient des menaces violentes contre une Suisse en train d’introduire le secret protégeant les clients des banques et qui sanctionnaient massivement les exportations de capitaux. Aujourd’hui Monsieur Steinbrück envisage, comme l’Allemagne de 1934, de frapper les échanges commerciaux avec la Suisse. Que fera cet homme dans 5 ans?

Bern, 28 octobre 2008

 
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