Communiqué de presse

Le conseil fédéral doit assurer la transparence

L’UDC est soucieuse devant cette nouvelle discussion sur le principe de la collégialité. Il est proprement insensé de voir le Conseil fédéral commenter le résultat d’une votation alors que les…

(UDC) L’UDC est soucieuse devant cette nouvelle discussion sur le principe de la collégialité. Il est proprement insensé de voir le Conseil fédéral commenter le résultat d’une votation alors que les médias en ont rendu compte il y a près d’un an déjà. Cette attitude témoigne surtout de la nervosité des partisans de Schengen et elle confirme que le fond de l’affaire n’est pas la collégialité gouvernementale, mais bien cet accord. Le gouvernement tente par tous les moyens d’empêcher un vrai débat sur ce thème. Il faut absolument que le Conseil fédéral éclaircisse la situation lors de sa séance de demain.

Les médias en ont rendu compte l’an passé déjà: le vote sur Schengen au Conseil fédéral a été extrêmement serré, soit à quatre contre trois. Se sentant pousser des ailes à cause d’une adhésion à l’UE qu’il imagine proche, le conseiller fédéral Joseph Deiss a néanmoins affirmé lors de la conférence de presse du 14 avril que la présence de représentants des quatre partis gouvernementaux signifiait que non seulement les ministres directement concernés, mais aussi Conseil fédéral uni étaient pour Schengen/Dublin. Parler d’un Conseil fédéral uni après un vote de 4:3 est pour le moins fantaisiste. En fait, c’est abuser de la collégialité des membres silencieux du gouvernement que de suggérer un autre résultat à la population. La même méthode est appliquée dans le domaine de la police et du Corps des gardes-frontière. Là aussi, le Conseil fédéral suggère une belle unité qui n’existe absolument pas. Pareilles interprétations sont dangereuses dans une démocratie parce qu’elles induisent le citoyen en erreur. Manifestement, Joseph Deiss ne recule pas devant ce risque en propageant des demi-vérités pour tenter d’accélérer l’adhésion de la Suisse à l’UE.

En aucun cas Schengen n’apporte à la Suisse un surcroît de sécurité. Les Suisses ne veulent pas plus de criminalité, plus de clandestins et plus de chômeurs. L’UDC attend du Conseil fédéral qu’il informe demain mercredi de manière transparente et conforme à la vérité. La vérité doit être le premier critère d’une information du gouvernement. Il appartient au président de la Confédération de faire preuve d’autorité et de veiller à ce que les conseillers d’Etat, agents de police, gardes-frontière, etc. puissent exprimer librement leur opinion sans risquer des sanctions professionnelles.

Berne, 10 mai 2005

 
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