Communiqué de presse

Le président de la Confédération abuse de son autorite au profit de la propagande d’Etat

(UDC) Après les voyages de trois conseillères fédérales dans tout le pays depuis des mois pour vanter le Oui le 8 février, voici qu’aujourd’hui, Hans-Rudolf Merz, président de la Confédération, est…

(UDC) Après les voyages de trois conseillères fédérales dans tout le pays depuis des mois pour vanter le Oui le 8 février, voici qu’aujourd’hui, Hans-Rudolf Merz, président de la Confédération, est encore apparu dans une vidéo. Il ne s’agit pas d’information mais bel et bien d’une nouvelle propagande partisane où il ment au peuple. Le Conseil fédéral abuse de son autorité et s’implique dans la campagne de votation par une propagande d’Etat inouïe. L’UDC exige de savoir combien de personnes à l’intérieur et à l’extérieur de l’appareil étatique sont payées pour assurer ce service de propagande et quel est le budget total de la communication du gouvernement pour tromper le peuple suisse.

Il est clair qu’en cas de Non le 8 février, le Conseil fédéral n’a pas le devoir de notifier un résultat indéchiffrable à Bruxelles mais bien celui d’ajouter à l’ordre du jour du Parlement deux arrêtés fédéraux distincts. Ce scandaleux procédé antidémocratique ne doit pas devenir monnaie courante et doit être dénoncé par un refus. De fait, les peurs que le président de la Confédération, a propagé sur l’accès au marché européen ou le recrutement de personnel qualifié en affirmant que : « tous les accords bilatéraux que nous avons conclus jusqu’ici avec l’UE seraient automatiquement annulés » n’ont pas lieu d’être.

L’UDC ne peut plus tolérer cette propagande d’Etat et exige son arrêt immédiat. Il n’est pas acceptable que les citoyens suisses paient pour que les desseins europhiles du Conseil fédéral se réalisent. Trois conseillères fédérales parcourent déjà tout le pays aux frais du contribuable pour assurer le service de propagande. Voilà que même le président de la Confédération abuse de ses prérogatives en publiant une nouvelle vidéo. En conséquence, l’UDC exige de savoir combien de personnes sont payées à ne rien faire, sinon de la propagande en vue des votation du 8 février.

L’UDC veut aussi qu’un bilan des charges de cette sorte de propagande soit publié dans les plus brefs délais afin que chacun puisse se rendre compte des graves abus et des contre-vérités que le Conseil fédéral ventilent.

Berne, 23 janvier 2009

 
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