Communiqué de presse

PLAN D’ÉTUDES 21: STOPPER LE PROJET ET DISSOUDRE LA CDIP ALÉMANIQUE

L’UDC a tiré le bilan du "plan d’études 21" (ce projet concerne les écoles de Suisse alémanique) un mois après l’échéance de la procédure de consultation. Elle exige que cette réforme condamnée à l’échec soit immédiatement interrompue. Les critiques massives lancées contre le plan d’études 21 par des chercheurs réputés en sciences de l’enseignement, le corps enseignant et ses associations, l’Union suisse des arts et métiers ainsi que les réactions négatives des cantons (Bâle-Campagne a rejeté le projet) ne permettent pas d’autres conclusions. Cette réforme est si mal accueillie qu’elle ne permettra certainement pas d’atteindre les objectifs visés. De toute évidence, le plan d’enseignement 21 est trop ambitieux et trop complexe, si bien que son application n’est pas réaliste. L’UDC invite donc la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique de Suisse alémanique à stopper ce projet. Cette mesure s’impose également du point de vue de l’état des finances cantonales et d’un secteur scolaire surmené par des réformes successives.

L’UDC a tiré le bilan du "plan d’études 21" (ce projet concerne les écoles de Suisse alémanique) un mois après l’échéance de la procédure de consultation. Elle exige que cette réforme condamnée à l’échec soit immédiatement interrompue. Les critiques massives lancées contre le plan d’études 21 par des chercheurs réputés en sciences de l’enseignement, le corps enseignant et ses associations, l’Union suisse des arts et métiers ainsi que les réactions négatives des cantons (Bâle-Campagne a rejeté le projet) ne permettent pas d’autres conclusions. Cette réforme est si mal accueillie qu’elle ne permettra certainement pas d’atteindre les objectifs visés. De toute évidence, le plan d’enseignement 21 est trop ambitieux et trop complexe, si bien que son application n’est pas réaliste. L’UDC invite donc la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique de Suisse alémanique à stopper ce projet. Cette mesure s’impose également du point de vue de l’état des finances cantonales et d’un secteur scolaire surmené par des réformes successives.

L’UDC a présenté en 2010 son contreprojet au plan d’études 21 pour prendre une part active et constructive à ce débat. Beaucoup trop ambitieux et trop complexe, le projet mis en consultation témoigne d’une large ignorance de la réalité scolaire, déclenche des réformes et, partant des coûts énormes dans l’instruction publique, repose sur une systématique des compétences totalement insuffisante. Le plan d’études 21 propage de surcroît un modèle pédagogique visant à inculquer aux élèves des comportements et des attitudes qui ouvrent grandes les portes des salles de classe aux idéologies de toutes sortes.

Les directeurs cantonaux de l’instruction publique seraient bien inspirés de prendre au sérieux les critiques massives avancées notamment par les milieux scientifiques contre la systématique des compétences du plan d’études 21. A côté de l’Union suisse des arts et métiers, les associations d’enseignants et groupements d’enseignants (par exemple sous la conduite d’Alain Pichard) ont émis des avis extrêmement critiques. Ces voix doivent être entendues. Les directeurs de l’instruction publique doivent assumer leur responsabilité politique et stopper immédiatement ce projet prétentieux, inapplicable dans la pratique et excessivement cher. Cette intervention s’impose également à la vue des programmes d’économies lancés dans les cantons et des réformes scolaires toujours en cours. Les comités professionnels consultatifs et autres groupes d’experts et d’accompagnement doivent être dissouts par la même occasion.

Voici les exigences de l’UDC:

  • stopper le projet et renoncer au plan d’études 21
  • dissoudre la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique de Suisse alémanique (CDIP-D). Celle-ci constitue un échelon hiérarchique de trop dans un système déjà excessivement complexe de conférences régionales et nationales de l’instruction publique.
  • publier la totalité des dépenses occasionnées jusqu’ici par le développement de ce plan d’enseignement inutilisable.
  • dissoudre le comité consultatif professionnel présidé par le professeur Kurt Reusser.
  • dissoudre les groupes de travail, d’accompagnement et d’experts.
  • réduire de 20% le budget de la CDIP: cette organisation hydrocéphale produit beaucoup trop de rapports et projets théoriques (compte annuel 2013: 13 millions de francs dont 7 millions pour le personnel, 43 postes à plein temps) qui ont pour principal effet de déclencher une bureaucratie supplémentaire dans les cantons au lieu de contribuer à la solution de problèmes pratiques.
  • supprimer les contributions fédérales à la fondation éducation21.

L’UDC tient à rappeler le principe selon lequel les cantons sont souverains en matière d’instruction publique. Ce système garantit le contrôle démocratique par les parlements et par la population. Voilà la seule manière d’empêcher efficacement l’émergence d’une bureaucratie scolaire qui n’a plus aucun rapport avec la réalité.

 
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