Communiqué de presse

Révélation du double langage pratiqué en politique européenne

La déclaration de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, selon laquelle les négociations bilatérales servent à préparer l’adhésion à l’UE "qui n’est pas très éloignée", illustre bien le…

(UDC) La déclaration de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, selon laquelle les négociations bilatérales servent à préparer l’adhésion à l’UE « qui n’est pas très éloignée », illustre bien le double langage pratiqué par le Conseil fédéral en politique européenne. Le groupe UDC des Chambres fédérales est scandalisé par cette politique ambiguë menée par le Conseil fédéral et les partis europhiles que sont le PRD, le PDC et le PS. Il demande à l’unanimité le retrait de la demande d’adhésion à l’UE et l’arrêt des négociations bilatérales II.

Lors de sa conférence de presse d’avant-hier, la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a annoncé le cap suivi par le Conseil fédéral dans la question européenne. Il s’est alors avéré que les négociations bilatérales II ne servaient pas, comme cela a été régulièrement dit jusqu’ici, à sauvegarder les intérêts de la Suisse, mais que leur but était bien de préparer une adhésion à l’UE, dans la droite ligne de la politique du salami favorisée par le gouvernement. L’UDC se voit ainsi confirmée dans sa revendication d’arrêter ces négociations bilatérales. Avec sa déclaration, Micheline Calmy-Rey a démasqué le scandaleux double jeu du Conseil fédéral. Jusqu’ici, le Conseil fédéral a toujours nié l’existence d’un lien entre les négociations bilatérales II et l’adhésion à l’UE. Un mensonge pur et simple, comme on peut le constater aujourd’hui.

Le Conseil fédéral veut donc faire entrer la Suisse dans l’UE plus rapidement qu’il ne l’a admis jusqu’ici. Cette politique étrangère passe à côté de la volonté du peuple. Le gouvernement sait pourtant parfaitement que l’adhésion à l’UE est refusée par la grande majorité du peuple et de l’économie. Cela fait des années que le Conseil fédéral tente de supprimer les obstacles sur la voie de l’adhésion et de convaincre le souverain de la prétendue nécessité de ce pas. L’UDC est l’unique grand parti politique à soutenir la volonté du peuple et à s’opposer aux velléités européennes du PRD, du PDC et du PS. Elle dépose donc une nouvelle fois une intervention pour que la malheureuse demande d’adhésion déposée à Bruxelles soit enfin retirée. L’UDC concrétise ainsi la volonté populaire clairement exprimée en mars 2001 par le rejet massif de l’initiative « Oui à l’Europe ».

Publié le 25 avril 2003

 
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