Communiqué de presse

Swissair: déterminer les responsabilités politiques

L’UDC est désagréablement surprise par la conclusion du procès pénal dans l’affaire Swissair qui se termine par l’acquittement de tous les accusés alors que les responsables de la débâcle se voient…

(UDC) L’UDC est désagréablement surprise par la conclusion du procès pénal dans l’affaire Swissair qui se termine par l’acquittement de tous les accusés alors que les responsables de la débâcle se voient même allouer des dédommagements de procédure. L’affaire Swissair a déjà coûté plus de trois milliards de francs aux contribuables. A côté du procès civil, il s’agit maintenant de régler cette affaire sur le plan politique. L’UDC attend des autres partis qu’ils soutiennent fermement sa demande de constituer une Commission d’enquête parlementaire (CEP).

L’acquittement des 19 accusés dans le procès pénal Swissair ne permet pas de tirer des conclusions sur les responsabilités civiles. Néanmoins, le déroulement de ce procès n’est pas satisfaisant et laisse planer un net malaise. Pourquoi le ministère public n’a-t-il pas réussi, dans son acte d’accusation, à convaincre les juges de la responsabilité pénale des membres du conseil d’administration? De surcroît, ce sera une fois de plus aux contribuables d’effacer l’ardoise du procès et des dédommagements accordés aux accusés, soit au total plusieurs millions de francs.

A côté du procès civil qui doit s’ouvrir maintenant, il est indispensable de déterminer les responsabilités politiques dans cette affaire. Des élus politiques ont exercé régulièrement une influence directe ou indirecte sur Swissair. Cette compagnie était toujours étroitement liée à la politique. Les élus politiques doivent aussi assumer la responsabilité des quelque trois milliards de francs d’argent des contribuables dépensé pour Swissair et pour la compagnie qui lui a succédé, Swiss. Ces responsabilités doivent être mises au jour. La politique doit rendre des comptes aux contribuables.

L’UDC attend des autres partis qu’ils soutiennent fermement sa demande de constituer une Commission d’enquête parlementaire (CEP) pour tirer cette affaire au clair. Tant qu’on ne sait pas exactement ce que le Conseil fédéral et le département concerné savaient, à partir de quel moment ils étaient informés et comment ils ont éventuellement influencé des choix de l’entreprise, le dossier Swissair ne doit pas être fermé.

Berne, 7 juin 2007

 
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