Communiqué de presse

Une 6e révision de l’AI est indispensable

L’UDC est fidèle à sa réputation de parti politique proposant des solutions utiles. Un des objets les plus importants de cette session parlementaire d’été, la révision de l’assurance-invalidité…

(UDC) L’UDC est fidèle à sa réputation de parti politique proposant des solutions utiles. Un des objets les plus importants de cette session parlementaire d’été, la révision de l’assurance-invalidité (AI), est désormais en bonne voie. L’UDC ayant réussi à lancer une réforme rapide et à imposer largement ses vues au Conseil national, la Petite Chambre vient à son tour d’approuver ce projet. Encore un succès pour l’UDC qui se bat depuis des années contre les abus d’invalides simulateurs. Mais cette 5e révision de l’AI ne résout pas le problème. Une 6e révision est nécessaire et même urgente.

La politique de l’UDC porte des fruits. Grâce à sa pression constante, la 5e révision de l’AI est près de sa conclusion. Mais malgré cette révision, l’assurance-invalidité continuera de produire quelque 2 milliards de francs de déficit par an. Les abus n’ont pas été éliminés. L’UDC demande donc une 6e révision qui doit avant tout réduire les dépenses de l’AI. A cet effet, l’UDC fait les propositions concrètes suivantes et attend du Conseil fédéral qu’il en fasse un projet de loi avant les prochaines élections fédérales:

Rente d’enfant: sans raison valable, un enfant d’un rentier AI donne aujourd’hui droit à une rente qui est le triple de l’allocation pour enfant d’une personne ne touchant pas de prestation AI. L’UDC demande que cette rente excessive soit réduite de moitié (économie: 300 millions de francs par an). Etrangers: sur 100 rentiers AI, il y a 41 étrangers. Et sur les rentes exportées à l’étranger, 88% vont à des étrangers. L’UDC exige que le principe de l’exportation des rentes soit sérieusement réexaminé. Diagnostics médicaux AI peu clairs: bien que le diagnostic donnant droit à une rente AI soit peu clair dans certains cas (problèmes psychiques, traumatisme cérébral, etc.), les rentiers concernés peuvent continuer de conduire une voiture. L’UDC demande que ces personnes soient privées de leur permis de conduire pendant la durée de leur rente. Il en va de la sécurité des autres usagers de la route, mais aussi des principaux intéressés puisque leur santé est déficiente. Moyens auxiliaires: il n’y a pas assez de concurrence sur le marché des moyens auxiliaires. Par exemple, des chaussures spéciales coûtent 4500 francs; les prix des appareils auditifs et chaises roulantes sont également surfaits.

En lieu et place d’un financement supplémentaire, il faut donc lancer rapidement une 6e révision de l’AI. Il ne sert à rien de désendetter l’AI avant, car les moyens financiers engagés seraient rapidement dispersés.

Berne, 23 juin 2006

 
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