Le certificat Covid ne disparaîtra pas – NON à cette « nouvelle normalité » !

L’UDC a toujours mis en garde contre ce risque qui aujourd’hui est devenu réalité : le certificat Covid régit tous les aspects de notre vie quotidienne et prendre part à la vie sociale n’est aujourd’hui plus possible sans. Les conséquences de cette mesure disproportionnée et arbitraire sont fatales : notre société est divisée et de fait, subit les affres d’une vaccination forcée. Il y a clairement un risque pour que l’obligation du certificat Covid ne soit jamais levée. Si, comme nous, vous souhaitez empêcher cela, votez NON à la loi Covid-19 le 28 novembre 2021.

Martina Bircher
Martina Bircher
conseillère nationale Aarburg (AG)

La loi Covid-19 a servi de base juridique pour la création du certificat Covid. Initialement, ce dernier ne devait être utilisé que pour les voyages et les grands évènements ; dans cette optique, nous aurions pu l’accepter.

Cependant, 6 mois plus tard, les dérives contre lesquelles l’UDC avait toujours mis en garde se sont concrétisées : avec l’extension de l’obligation du certificat Covid dans d’innombrables aspects de la vie quotidienne, prendre part à la vie sociale n’est plus possible sans certificat. Cette exigence s’étend même désormais de plus en plus au travail et dans les lieux de formation. Ainsi, le Conseil fédéral contraint de fait la population suisse à se faire vacciner, ce qui est inacceptable, car la vaccination intervient sur le corps humain et chaque personne doit pouvoir disposer de son corps comme elle l’entend et dès lors pouvoir décider sans contrainte si elle veut se faire vacciner ou non.

Pendant que le Conseil fédéral fait fi de l’intégrité physique de sa propre population, il a failli à contrôler efficacement les frontières depuis des mois. Jusqu’à très récemment, il tolérait par exemple que les demandeurs d’asile et autres étrangers déboutés (dont certains à la suite de condamnations pénales découlant de crimes) résistent à leur expulsion en refusant de se soumettre à un test Covid. De toute évidence, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne !

Les tests doivent rester gratuits – c’est la seule condition pour que les gens aient toujours un véritable choix.

Le certificat Covid obligatoire a des conséquences fatales, car elle conduit à une division de la société ; des familles entières sont touchées, des relations et des amitiés se brisent. Le conflit intergénérationnel ressurgit aussi de plus belle, car ce sont surtout les jeunes qui refusent de se faire vacciner ; en effet, leur libre-arbitre les conduit à estimer que les conséquences à long terme de la vaccination (encore indéterminées) sont potentiellement plus risquées que le virus lui-même.

Depuis ce lundi, les tests Covid sont payants, rendant ces tests, pourtant nécessaires au maintien d’une vie sociale, inaccessibles en particulier pour les jeunes, mais aussi les familles à faibles revenus. Pour l’UDC, il est parfaitement intolérable que des familles doivent dépenser plusieurs centaines de francs par mois pour des tests, tout comme il est parfaitement intolérable que des employés soient forcés de prendre leurs repas dehors, surtout à l’arrivée imminente de l’hiver. Les tests Covid doivent être gratuits, tant et aussi longtemps que l’obligation du certificat Covid sera maintenue. Ce n’est que comme ça que la population disposera d’une véritable liberté de choix.

Des certificats Covid bientôt pour les enfants en bas âge ?

Et voilà le point critique suivant. Quand cette obligation sera-t-elle supprimée ? A ce jour, les mesures Covid, exagérées et arbitraires, ne se justifient déjà plus ; le nombre de cas diminue, les unités de soins intensifs ne sont pas surchargées et de plus, la grande majorité de la population adulte en Suisse est désormais vaccinée. De ce fait, l’UDC a d’ailleurs récemment exigé une stratégie claire de sortie de la situation particulière de la part du Conseil fédéral.

Or, c’est l’inverse qui est à craindre : il est probable que le certificat soit encore davantage étendu si la semaine de vaccination annoncée par le Conseil fédéral fait un flop. Actuellement, le certificat Covid est exigible dès l’âge de 16 ans, mais il pourrait l’être dès l’âge de 12 ans. Dès que la vaccination sera autorisée pour les enfants à partir de 5 ans, il sera envisageable d’introduire le certificat Covid pour les enfants même plus jeunes encore. En Israël, par exemple, cette obligation s’applique dès l’âge de 3 ans ! Chaque certificat de vaccination est valable 12 mois ; passé ce délai, il faudra une 3e, puis une 4e dose de vaccination pour obtenir un nouveau certificat. Ou alors, cela sera la stratégie dite « 2G » (en allemand «Geimpft, Genesen», soit guéri, vacciné) qui s’appliquera, comme dans certains pays, c’est-à-dire que seules les personnes vaccinées ou guéries seront autorisées à se rendre au restaurant ou au cinéma, ce qui exclut les personnes testées. En fait, on n’est plus qu’à un pas de fourmi de la « stratégie 1G » (« Geimpft », soit vacciné)…

La pandémie finira par passer. Mais ce qui a été légalement mis en place peut toujours être remis au goût du jour. Qui peut garantir, par exemple, que le certificat ne sera pas réutilisé en cas de grosse épidémie de grippe ? Les experts avaient mis en garde contre la grippe aviaire en 2006 et la grippe porcine en 2009. Et si nous avions déjà eu une base juridique pour un certificat à l’époque ? Ce n’étaient ni les premiers ni les derniers scénarios catastrophes des experts.

L’expérience nous a appris une chose : ce qui est temporaire finit par être définitif et s’imposer comme une norme. Prenez les masques par exemple : l’OFSP ne les a jamais recommandés pendant la saison de la grippe. Mais voilà que depuis 2020, le masque figure sur tous les prospectus de prévention contre la grippe. Il est évident que plus jamais nous n’en finirons avec le port du masque !

La loi Covid-19 constitue la base légale pour l’instauration du certificat Covid, elle est donc très dangereuse et doit être rejetée. Si les autorités refusent de mettre fin aux mesures arbitraires qui nuisent à notre pays, les électrices et les électeurs devront le faire le 28  novembre avec un NON clair à la loi Covid-19.

Martina Bircher
Martina Bircher
conseillère nationale Aarburg (AG)
 
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