Le nombre d’immigrants se maintient à un niveau élevé

Que n’a-t-on pas prétendu? Que cette initiative ne serait pas lancée, qu’elle n’aboutirait jamais, qu’elle n’était qu’un bluff. Dès le début de la récolte des signatures on a affirmé que cette initiative échouerait. Qu’elle ferait long feu et qu’en réalité ses auteurs n’ont jamais eu l’intention de la présenter au peuple. N’importe quoi! Il s’avère aujourd’hui que toutes ces prévisions étaient complètement fausses. L’initiative de limitation est un succès complet.

Lukas Reimann
Lukas Reimann
conseiller national Wil (SG)

Ce succès a trois explications principales:

  1. De nombreuses citoyennes et de nombreux citoyens de l’UDC et de l’ASIN, des personnes engagées qui se battent pour l’avenir de leur pays, ont récolté jour après jour des signatures dans les rues des villes et villages de Suisse. Je leur adresse un grand merci! La question de l’immigration ne s’explique pas simplement en pourcentages et en statistiques. Non! Il s’agit d’êtres humains et de leurs familles. Il s’agit de la question de savoir si on a un emploi ou si on n’en a pas. Il s’agit de savoir si une personne peut mener une vie agréable en Suisse ou si elle ne le peut pas. Cela ne compte pas seulement pour de quelconques classements, mais cela vaut pour nous tous.
  2. A grande vitesse vers une Suisse à 10 millions d’habitants: depuis l’introduction de la libre circulation complète des personnes en 2007, l’immigration moyenne nette atteint 60 000 à 80 000 personnes par an. Contrairement aux allégations des médias, 2018 est également une année record. Jamais encore la Suisse ne comptait autant d’étrangers. Cet été la population de la Suisse a atteint 8,5 millions d’habitants. Et cela nonobstant le fait que seuls 7% des citoyennes et citoyens peuvent, selon un sondage, s’imaginer une Suisse à 10 millions d’habitants. Le changement apporté au système de l’asile aggrave cette problématique. Les conséquences négatives de ce développement sont perceptibles tous les jours: concurrence à la place de travail, loyers et prix immobiliers en hausse, bétonnage des paysages verts, bouchons sur les routes, trains bondés.

Mais le plus grave, ce sont les problèmes culturels au niveau des écoles et du marché du travail. Des problèmes devenus quasi insurmontables. Près de la moitié des assistés sociaux sont des étrangers. Les charges sociales dépassent les moyens d’un nombre croissant de communes. Nous souhaitons une bienvenue cordiale en Suisse à celles et ceux qui viennent chez nous pour gagner leur vie en travaillant, qui respectent nos lois et notre ordre, qui font l’effort d’apprendre une langue nationale, qui veulent vivre avec nous et non à côté de nous, voire contre nous. Voilà la voie de la Suisse. En revanche, la Suisse n’est pas la bonne destination pour celles et ceux qui confondent libre circulation des personnes et abus des systèmes de sécurité sociale, qui veulent vivre ici sans payer d’impôts, ni de redevances. Il faut que cesse la libre circulation vers notre sécurité sociale. Aucun Etat ne peut supporter à la longue des immigrants qui viennent uniquement pour profiter de ce qu’ont constitué d’autres au cours d’années de dur travail. Grâce à l’initiative de limitation, la Suisse pourra à nouveau gérer de manière autonome l’immigration sur son territoire.

Notre objectif: l’immigration doit à nouveau être gérée en fonction des besoins de l’économie et de la population.

  1. De nombreuses personnes ont perdu la foi en la politique. On les comprend. Ladite « préférence nationale light » est une construction bureaucratique inefficace qui vise à cacher le refus de la politique d’appliquer l’initiative contre l’immigration de masse. Les gens qui prétendent aujourd’hui que la préférence nationale light applique l’initiative savent très bien que c’est faux. La « préférence nationale light » ne constitue absolument pas une gestion autonome de l’immigration comme l’exige la Constitution fédérale.

La dictature UE connaît très bien ce genre de situation: lorsque les Français, les Néerlandais et les Irlandais ont refusé le traité de Lisbonne en votation populaire, le Parlement UE a continué de fonctionner comme si rien ne s’était passé, ignorant complètement les souhaits de ces citoyens. Pourquoi organise-t-on donc des votations populaires dans ces conditions, s’est-on demandé avec surprise en Suisse. Jamais, vraiment jamais je n’aurais pu imaginer à l’époque qu’on en arriverait là en Suisse également. Lorsque les mini-dictateurs helvétiques gagnent une votation populaire, ils louent bruyamment le bon fonctionnement de la démocratie. Mais gare au peuple s’il ose contredire les élites autoproclamées du pays! Alors on ignore tout simplement son opinion.

Il s’agit là d’une question touchant au fondement de notre Etat: qui décide dans notre collectivité nationale? Sont-ce les politiciens, les professeurs, les juges, voire des organisations comme l’UE ou des conférences internationales? La réponse suisse à cette question est évidente depuis des siècles: le peuple, les citoyennes et les citoyens forment le souverain, constituent l’instance suprême. C’est le peuple qui fixe le droit. L’initiative de limitation est la réponse du peuple à ces 126 membres du Conseil national qui, en laissant courir l’immigration incontrôlée, ont ignoré aussi bien leur serment sur la Constitution fédérale que la volonté du peuple . Mais qu’est-ce donc ce Parlement? Une personne qui croit en la démocratie et en l’Etat de droit ne peut pas tout simplement écarter du revers de la main un mandat constitutionnel approuvé par le peuple. On comprend que ces 126 conseillers nationaux ont peur devant une nouvelle votation populaire qui ira peut-être beaucoup plus loin: ils devinent que l’initiative de limitation aura un grand soutien.

Avec cette initiative nous nous battons pour les Suissesses et les Suisses, pour toutes les Suissesses et tous les Suisses. Nous nous battons pour leur avenir, pour leurs espoirs, leurs rêves et leurs chances. Nous nous battons pour leur droit démocratique d’avoir un Parlement qui les respecte, qui les écoute, qui s’engage pour eux et qui défend leurs intérêts. Voilà pourquoi nous faisons cela.

Il existe pour chaque objet mis en votation de bons arguments pour et de bons arguments contre. Mais celles et ceux qui s’opposent à la démocratie, refusent précisément le droit de choisir entre ces arguments. Platon s’en était déjà rendu compte en lançant cet avertissement:  » Je vois le déclin de chaque Etat où la loi ne régit pas le souverain, mais où le souverain régit la loi. »

L’initiative de limitation est un acte libératoire démocratique visant à sauvegarder l’authentique démocratie suisse. C’est aussi un avertissement sévère lancé aux élus politiques qui ne connaissent pas ou refusent de connaître les intérêts réels de la population suisse.

Lukas Reimann
Lukas Reimann
conseiller national Wil (SG)
 
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