Au nom de l’UDC Suisse, je vous souhaite la bienvenue à cette conférence de presse qui traite d’un sujet extrêmement important : les coûts de notre système de santé, complètement hors de contrôle. Au cours des 25 dernières années, ces coûts ont littéralement explosé, s’élevant aujourd’hui à 94 milliards de francs par an. Dans le même temps, la population suisse est passée d’environ 7 millions d’habitants à plus de 9 millions d’habitants, essentiellement en raison d’une immigration démesurée.
Vous remarquerez que ce n’est pas un hasard si je cite ces chiffres côte à côte ; l’immigration de masse ne cause pas seulement des problèmes massifs sur nos routes, dans les transports publics, sur le marché du logement, dans les écoles et les œuvres sociales, mais est également l’un des principaux facteurs de coûts dans le domaine de la santé.
Aujourd’hui, chaque immigré – même s’il séjourne ici illégalement – bénéficie dès son premier jour en Suisse de l’ensemble du catalogue de prestations de notre système de santé 5 étoiles et ce, sans avoir jamais cotisé un seul centime dans ledit système ! De plus, les demandeurs d’asile génèrent des coûts de santé plus élevés que le reste de la population suisse., mais ces coûts sont payés par les contribuables suisses. De 2000 à 2024, plus de 500’000 demandes d’asile ont été déposées en Suisse ; il n’est donc pas étonnant que nos coûts de santé et donc la charge des primes augmentent autant.
C’est à la gauche que nous devons cette immigration irresponsable et cette politique d’asile qui a totalement échoué. Il en va de même pour les mauvaises incitations et autres dysfonctionnements de notre système de santé : La conseillère fédérale socialiste Ruth Dreifuss a fait passer la loi sur l’assurance maladie (LAMal) à la fin des années 1990 en faisant des promesses totalement fausses. A l’époque, l’UDC avait déjà mis en garde avec insistance contre le fait que cela entraînerait une hausse des coûts et des primes. Le département en charge est par ailleurs depuis près de 14 ans sans interruption entre les mains du Parti socialiste.
Dans le nouveau document de fond que nous présentons aujourd’hui, nous identifions les problèmes du système de santé, nous en désignons la cause et nous présentons des mesures claires pour y faire face. L’une de nos principales revendications est qu’à l’avenir, les immigrés et les migrants demandeurs d’asile doivent être traités différemment dans le domaine de la santé que la population suisse, qui supporte depuis des décennies toute la charge des primes. En outre, le catalogue des prestations pour les demandeurs d’asile et les clandestins doit être drastiquement limité. Les recettes de la gauche pour lutter contre l’augmentation des coûts sont la redistribution, la redistribution et encore la redistribution. Nous, au contraire, voulons résoudre les problèmes à la racine afin qu’il reste davantage d’argent pour vivre à la population suisse qui travaille.
Vous obtiendrez des explications détaillées à ce sujet de la part de nos politiciens chevronné et actifs sur les questions de la santé, à savoir Céline Amaudruz, vice-présidente du parti et membre de la CSSS-N, Thomas De Courten, membre de la CSSS-N, ainsi que Vroni Thalmann-Bieri, membre de la CSSS-N et cheffe des affaires sociales de la commune lucernoise de Fühli.