Non au pouvoir total du Conseil fédéral

Nous voulons que notre société soit à nouveau unie et en paix. Subordonner le peuple à un régime de pouvoir autoritariste du Conseil fédéral est dangereux et contraire aux valeurs suisses. Cette unité et cette paix ne pourront être atteintes que par la réouverture de tout, à tout le monde, libérant ainsi les citoyennes et les citoyens, qui retrouveront ainsi leurs responsabilités et leurs libertés. Nous voulons rétablir les processus démocratiques usuels et les principes libéraux et constitutionnels de notre Etat de droit.

En préambule, je salue l’union de l’UDC et des Jeunes UDC, engagés ensemble contre la loi Covid-19. Les Jeunes UDC se posaient déjà à l’avant-garde dans le cadre de la récolte des signatures. Dans la rue, la mobilisation des jeunes aspirant à nouveau à la liberté était fantastique et unique ; tout le monde voulait nous soutenir. Je n’ai d’ailleurs même jamais reçu autant de retours positifs de jeunes gens de gauche que lors de cette récolte de signatures. Même des étrangers se sont mobilisés pour nous aider à collecter davantage de signatures, ce bien qu’ils savaient pertinemment qu’ils ne pouvaient pas eux-mêmes signer. J’ai également ressenti la plus forte mobilisation depuis longtemps de jeunes non-politisés qui s’engageaient activement pour une cause. Nous souhaitons vraiment que cet optimisme et cet élan imprègnent maintenant aussi notre campagne de votation.

NON à une « dictature bienveillante »

L’UDC s’engage pour que la société ne soit pas divisée, pour que notre pays soit à nouveau uni. Cela est à la fois très important et juste. Mais nous sommes face à un problème, car l’unité ne peut être restaurée que de deux façons. L’une de ces façons serait d’accepter la soumission totale au Conseil fédéral, en acceptant la violation des droits fondamentaux, la surveillance permanente, les milliards de francs de dette, les fermetures d’entreprises ; nous acceptons la vaccination de tout le monde sans tenir compte des inquiétudes de la population ni des jeunes. Finalement, dans un régime totalitaire, la société n’est pas divisée, du moins en apparence, car n’y a qu’une seule entité centrale du pouvoir à laquelle tout le monde obéit. Lorsque le Conseil fédéral nous parle d’unité et de solidarité, il nous parle en réalité de soumission et de censure de toute critique de son régime autoritariste. Vous l’aurez compris, cette façon de faire est dangereuse, contraire aux valeurs suisses et n’a clairement pas sa place dans un pays démocratique. Nous ne voulons pas du pouvoir total du Conseil fédéral ; nous voulons rétablir les processus démocratiques usuels et les principes libéraux et constitutionnels de notre Etat de droit. 

Mettre fin au régime autoritariste non-suisse

Heureusement, il existe une autre façon d’unir à nouveau notre société, elle est si simple qu’il est presque difficile d’y croire : mettre fin au train de mesures arbitraires et excessives, tout rouvrir à l’ensemble des citoyennes et des citoyens afin de leur permettre de retrouver leurs responsabilités et leurs libertés. Depuis longtemps maintenant, toutes celles et tous ceux qui souhaitaient être vaccinés ont pu l’être, ce qui implique que plus personne ne doit craindre son prochain. Les taux de vaccination et de guérison sont de surcroît suffisamment élevés pour éviter une hypothétique surcharge des hôpitaux. Il est donc possible de sortir de cette crise sans mesures coercitives et de laisser le calme revenir au sein de notre population. Mais hélas, comme le Conseil fédéral ne semble pas vouloir choisir de lui-même cette voie saine de l’apaisement, c’est à nous de mettre un terme à ce régime sanitaire contraire à nos valeurs suisses à travers une votation populaire.

Le Conseil fédéral fait usage d’arguments fallacieux et des déclarations infondées

  • Le Conseil fédéral affirme que le certificat Covid profite au secteur de l’hôtellerie et de la restauration. C’est complètement faux. Les pertes financières sur le chiffre d’affaires dans ces milieux sont déjà colossales et de nouvelles aides financières seront nécessaires pour les maintenir à flots. Les salaires, déjà bas d’ordinaire, sont également loin de leurs niveaux usuels. Les dernières statistiques établies par Sotomo le prouvent par ailleurs : les bas salaires sont les premiers à voir leurs revenus s’affaiblir encore davantage en raison des mesures arbitraires contre le Covid. Ce sont une fois de plus les employés les plus modestes qui sont le plus durement touchés.
  • Le Conseil fédéral prétend que nous ne pouvons plus voyager. C’est faux. La libre circulation des personnes avec l’UE garantit la liberté de déplacement en Europe. L’UE a par ailleurs exprimé son souhait de ne pas étroitement lier la libre circulation des personnes à un certificat sanitaire. De plus, un véritable patchwork de mesures d’entrées dans les autres pays s’est mis en place à travers le monde. Tantôt l’on exige un test ou une preuve de vaccination, tantôt les deux, voire rien du tout. Le certificat Covid suisse, à lui seul, manque cruellement de pertinence. Voyager reste possible. Si nous n’avons rien à redire sur la pertinence de la facilitation induite par un certificat Covid (tests, guérison, vaccination) dans le cadre des voyages, nous rejetons en revanche le discours alarmiste, mensonger et infondé qui dit que la Suisse serait isolée sans cela.
  • Le Conseil fédéral affirme que sans la loi Covid, il n’y aura plus d’aides financières. C’est totalement faux ! La quasi-totalité des aides financières ont été garantie par le vote populaire du 13 juin dernier et n’est dès lors pas remise en question. Nous prônons aujourd’hui la fin du train de mesures excessives et donc, de fait, la fin de la nécessité de disposer de ces aides financières. Si dans ce contexte, toutefois, subsistaient quelques nécessités, elles pouvaient être couvertes par d’autres instruments politiques existants, nous n’avons pas besoin de la loi Covid pour les combler.

Les jeunes sont punis, les Droits de l’Homme sont violés

Il est choquant de constater à quel point le Conseil fédéral ignore complètement la jeunesse depuis maintenant plus d’un an et demi. Les jeunes devront rembourser les dettes colossales induites par la politique fédérale dans le cadre de la crise Covid. Les conditions de formation et d’apprentissage ont été grandement altérées et restent précaires dans de nombreux endroits. La vie sociale est drastiquement limitée. Les centres de psychiatrie pour enfants et adolescents sont débordés. De plus, comme la plupart des jeunes n’ont pas les moyens de payer les tests Covid, le Conseil fédéral les empêche de décider objectivement s’ils veulent ou non être vaccinés et les pousse de fait vers une vaccination forcée. Mais ce n’est pas tout ! Le Conseil fédéral a récemment décrété que le certificat Covid serait exigible dans les établissements scolaires et de formation. Or, selon la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, l’enseignement supérieur doit être ouvert à tous les étudiants, de façon égale et sans distinction. En discriminant ouvertement les étudiants sur la base de leur statut vaccinal, le Conseil fédéral commet une flagrante violation des Droits de l’Homme.

Nous devons mettre fin à ce non-sens et abroger les pouvoirs nuisibles du Conseil fédéral.

 
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