Thèmes
Santé
Exposé

Une étatisation de la santé publique ne résout pas le problÈme

Cela fait des années que l’UDC se bat contre l’augmentation continue des primes d’assurances maladie. La LAMAL…

par Jean Fattebert, conseiller national, Villars-Bramard (VD)

Cela fait des années que l’UDC se bat contre l’augmentation continue des primes d’assurances maladie. La LAMAL n’a absolument pas permis de stabiliser les primes. Au contraire, vous le savez, les primes augmentent avec la régularité d’un métronome. L’annonce récente de la prochaine augmentation des primes agendée pour 2005 nous le prouve. De petites corrections n’arrivent pas à endiguer l’inflation dramatique que nous vivons en la matière.

Ce qu’il faut, c’est une refonte complète du système de santé publique. L’UDC propose au peuple une conception globale composée de 4 éléments. Un financement plus transparent propre à empêcher les coulages.
Une liberté contractuelle propre à améliorer les prestations en réduisant les coûts. Une définition du catalogue des prestations qui n’obligent pas les patients à se sur assurer. La fixation de la part des collectivités publiques aux dépenses totales.

En résumé, c’est ce que l’UDC annonçait lors de la conférence de presse le 16 janvier 2003 pour lancer la campagne relative à l’initiative. 18 mois plus tard, les signatures sont récoltées.

Des objectifs sains et atteignables

Les objectifs de l’initiative « pour la baisse des primes d’assurance-maladie » lancée par l’UDC étaient les suivants :

  • offrir aux assurés une assurances de base solide et performante
  • réduire les primes d’assurance-maladie
  • instaurer plus de transparence dans le système de santé publique avec des structures simples et moins de bureaucratie

Pour ce faire, il est indispensable que tous les acteurs de la santé publique : assurés, assureurs, médecins, thérapeutes, hôpitaux, pharmacies, etc. agissent en tout temps en parfaite conscience des coûts.

Voilà pourquoi une refonte du système a été proposée par l’UDC. Afin de garantir à long terme un système de santé publique stable, performant et avantageux, nous proposons donc d’ancrer cette modification dans la Constitution.

La passivité face à l’explosion des coûts est inacceptable.

La Suisse fait partie d’un des pays au monde dépensant le plus d’argent pour la santé. Aujourd’hui un franc sur dix est affecté à la santé publique. Face à ce problème alarmant, il est inconcevable qu’un parti politique reste passif. Réagir et agir intelligemment est une règle d’or en politique. Demander une intervention de l’Etat, une multiplication des réglementations et un transfert des coûts à différents niveaux fait partie des objectifs de la gauche. Cette manière d’agir dissimule finalement les problèmes existants et ne vise qu’à étatiser la santé publique. Au bout du compte, les assurés seront contraints à payer des primes encore plus élevées. Le Parlement a, quant à lui, échoué dans une tentative longue et infructueuse de faire un lifting de la LAMAL. L’UDC fait preuve d’une plus grande vision à long terme et fonctionne vraiment dans l’intérêt des citoyennes et citoyens en mettant tout en œuvre pour diminuer les coûts de la santé et non pour reporter la solution du problème de fond.

Enfin un débat démocratique !

Donner la possibilité au peuple de décider fait partie des principes fondamentaux de notre pays. L’UDC s’est vue obligée d’utiliser ces droits afin que les citoyennes et citoyens puissent se prononcer, car jusqu’à aujourd’hui ils n’ont fait que de passer à la caisse. Le débat pourra avoir lieu et une votation populaire permettra de décider si nous voulons réformer le système. Le débat lui-même permettra d’informer sur les possibilités d’améliorations de structures.

Il faudra vaincre les embûches de nos adversaires politiques qui pensent plus à contrer un succès UDC qu’à améliorer la situation des assurances sociales.

Vaincre les peurs des citoyennes et des citoyens qui craignent de ne pas disposer de soins adéquats en cas de maladie fera partie de notre prochaine mission durant la campagne précédant la votation populaire. L’UDC aura pour tâche de démontrer que la seule manière de baisser les primes, c’est de responsabiliser davantage tous les acteurs. Dans ces conditions, il sera possible de baisser les primes d’assurance maladie et le coût total de la santé en Suisse.

C’est la santé de tout le pays qui s’en trouvera améliorée.

 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord