Consultation

Ordonnances d’exécution sur la reprise du règlement (UE) 2016/1624 relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes; autres modifications d’ordonnances dans le domaine migratoire

L’UDC a rejeté le projet correspondant (17.033 Développement de l’acquis de Schengen. Reprise du règlement (UE) 2016/1624 relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes) durant la session d’hiver 2017 du Parlement. Ce projet ne permet pas d’empêcher les passages clandestins aux frontières extérieures de l’espace UE. Son principal effet est de gonfler l’appareil bureaucratique.

On trompe la population en tentant de lui faire croire que la frontière extérieure de l’UE serait ainsi mieux protégée. Les adaptations des ordonnances confirment clairement que le seul effet de cette réforme est d’alourdir encore plus une bureaucratie hydrocéphalique. Il ne s’agit en effet pas d’empêcher des passages illégaux à la frontière, mais de gérer les personnes qui sont déjà entrées illégalement en Suisse. Les titres des ordonnances sont d’ailleurs révélateurs à ce propos:

Ordonnance sur l’établissement de documents de voyage pour des personnes étrangères
Ordonnance sur l’admission, le séjour et l’activité lucrative
Ordonnance sur l’entrée et l’attribution de visas

Empêcher des passages illégaux de la frontière, c’est, logiquement, contrôler les frontières. Les personnes qui n’ont pas leur place en Europe doivent être refusées directement à la frontière.

Le choix de la majorité europhile du Conseil fédéral et du Parlement confirme une fois de plus l’absurdité totale d’un procédé qui consiste à commencer par laisser entrer en Suisse tous les requérants pour ensuite les gérer et constater finalement après quelques mois qu’ils devraient en fait repartir. Les modifications d’ordonnances proposées sont dans la droite ligne de la mauvaise « politique des portes ouvertes aux réfugiés « . Elles n’empêcheront pas un seul passage clandestin de nos frontières, mais imposent des charges administratives et des coûts considérables à la Confédération et aux cantons. Ces mesures n’ont aucun effet dissuasif; bien au contraire, elles accroissent l’attractivité de l’Europe et de la Suisse en tant que destinations classiques des migrants.

Ces modifications d’ordonnances sont donc inadéquates du point de vue de l’UDC. Elles montrent cependant combien il est important que la Suisse protège mieux et de manière autonome ses frontières contre des passages clandestins. Celles et ceux qui ont cru que l’UE assumerait ce travail à la place la Suisse se sont lourdement trompés.

 
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