Journal du parti Franc-parler juillet 2017

NON à l’injuste réforme des retraites!

A l’origine, la réforme des retraites devait péréniser de manière durable notre système de retraite et le stabiliser. Malheureusement, le texte proposé ne profitera qu’à une minorité mais devra être financé par tous. L’UDC dit clairement NON le 24 septembre à l’injuste réforme de l’AVS!

   
Une réforme inéquitable et inefficace

par Marco Chiesa, conseiller national (TI)

Notre prévoyance vieillesse doit être assainie. C’est une évidence. Pourtant, le projet imposé « manu militari » par la gauche et ses alliés sur lequel nous nous exprimerons le 24 septembre 2017 prévoit une extension des prestations de l’AVS. Des milliards de francs seront distribués, selon le principe de l’arrosoir et sous la forme de 70 francs supplémentaires par mois, à tous les nouveaux rentiers, qu’ils soient riches ou pauvre créant ainsi une discrimination inacceptable entre générations. Cette extension sera financée par les jeunes, auxquels nous laisserons un chèque sans provision. Elle sera également financée par les personnes d’ores et déjà à la retraite qui, elles, n’en profiteront pas. Et elle sera enfin financée par les PME, que cette réforme injuste grèvera lourdement.

La réforme n’assainit pas la prévoyance vieillesse, elle coûte : jusqu’en 2030, 6 milliards de francs supplémentaires par an. Nous jetons l’argent à pleines mains, de l’argent que nous n’avons pas et que nous devrions d’abord économiser. Ces milliards de francs supplémentaires, la réforme veut les prélever auprès des rentiers, des jeunes et des PME : sous forme de cotisations salariales supplémentaires, de contributions plus élevées aux caisses de pension, d’augmentations d’impôt et de hausses des taxes versées à la Confédération. Mais elle ne leur offre rien en échange. Voter NON le 24 septembre est la seule manière d’ouvrir la voie à une solution simple et plus équitable.


Aujourd’hui, un sucre. Demain, une AVS amère

Pierre-André Page, conseiller national et agriculteur (FR)

C’est vrai : offrir un supplément d’AVS de 70 francs par mois serait un geste qu’on peut faire en direction des paysans et des petits indépendants. Je le pensais sérieusement il y a quelques mois encore : mais un examen approfondi de la situation financière de notre assurance vieillesse m’amène à voir plus loin qu’un premier geste.

L’avenir financier de notre AVS est complexe et la réforme sur laquelle nous votons le 24 septembre affiche un résultat antisocial.

Le geste de 70 francs est un arrosoir créant une AVS à deux vitesses puisque les personnes déjà retraitées n’en bénéficieront pas. Sans compter que la tranche d’âge entre 45 et 65 ans n’en a guère besoin – ses droits sont garantis durant 20 ans et elle bénéficie déjà de la pleine compensation.

L’augmentation de l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans va apporter 1,2 milliard de francs par an à l’AVS. Mais les coûts supplémentaires accordés aux nouveaux rentiers s’élèvent, en 2030 déjà, à 1,4 milliard de francs. L’aide des femmes sera donc inutile.

Et puis cette réforme n’est pas très agréable pour nos jeunes qui, avec les consommateurs et les PME, vont devoir s’acquitter de cotisations salariales supplémentaires de 0,3%, d’une TVA plus élevée de 0,6%… sans aucune garantie qu’à l’âge de leur AVS, ils pourront bénéficier de bonnes conditions de retraite.

Tout bien réfléchi, si aujourd’hui le sucre de 70 francs est sympathique, demain la po-tion AVS risque d’être amère. Donc non à la prévoyance vieillesse 2020 le 24 septembre. Au nom de nos jeunes et de leur avenir !


Les jeunes passent encore à la caisse!

Ilan Garcia, député suppléant, président des JUDC Valais

Notre ministre Alain Berset et ses compères du Conseil fédéral nous ont concocté une solution que nous jugeons peu satisfaisante pour l’ensemble de nos concitoyennes et concitoyens, retraités ou non.

Une des mesures mise sur pieds consiste en l’augmentation de la TVA de 0,6 %. Cet impôt touche l’ensemble de la population quotidiennement lors de ses emplettes. Parallèlement, un bonus de 70.- est versé aux personnes retraitées. Finalement, ce système donne d’une main pour reprendre de l’autre, ce qui est, soit dit en passant, une manière de procéder peu charitable pour une personne de sensibilité sociale.

L’UDC s’oppose et s’opposera toujours à toute augmentation de taxe, les finances de la confédération permettent de nombreuses et généreuses largesses tant pour l’aide au pays en voie de développement que dans divers projets culturels! Stop à ce gaspillage! Concentrons nos ressources en faveur de nos citoyens afin qu’ils puissent vivre dignement.

Même si cette réforme laisse miroiter un semblant de retraite à la carte à partir de 62 ans, elle envisage aussi l’augmentation de l’âge du départ à la retraite de la gente féminine à 65 ans, mesure qui j’en suis sûr ne déplaira pas au ferventes défenseures de l’égalité des sexes. Ceci bien entendu ne règlera aucun problème car nous fonctionnerons avec un système de bonus malus en fonction du départ en retraite et pénaliserons les personnes exerçant un métier pénible et qui, épuisées, prendront une retraite anticipée.

De mon point de vue, faisant partie de la jeune génération, je ne souhaite pas devoir passer une fois de plus à la caisse afin de cotiser pour un système qui risque bien malgré de nombreuses réformes de disparaitre lorsque le moment de ma retraite aura sonné.

Nous sommes dans une démocratie dans laquelle nos sept Sages se mettent à notre service, tel un élève à son maitre. Lorsque le résultat n’est pas bon et que les consignes ne sont pas respectées, l’élève doit revoir sa copie et améliorer son projet, sans quoi le peuple souverain une fois encore, se verra dans l’obligation de refuser cette énième révision.

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