Journal du parti Franc-parler novembre 2018

Economiser pour les jours où on en aura besoin

La politique et l’économie, mais aussi les développements sociaux sont toujours plus imprévisibles. Les conséquences pour la Suisse n’en sont que plus incertaines. Afin de pouvoir disposer de suffisamment de moyens financiers pour les temps économiquement incertains, nous devons veiller au budget de l’Etat. Une tâche des plus importante selon moi et l’UDC.

La politique et l’économie, mais aussi les développements sociaux sont toujours plus imprévisibles. Les conséquences pour la Suisse n’en sont que plus incertaines. Afin de pouvoir disposer de suffisamment de moyens financiers pour les temps économiquement incertains, nous devons veiller au budget de l’Etat. Une tâche des plus importante selon moi et l’UDC.

Sans un budget sain, aucun pays ne peut fonctionner de manière souveraine. La bonne situation financière qui est la nôtre actuellement s’explique certes par la discipline en matière de dépenses que l’UDC ne cesse de réclamer, mais également par les importantes recettes supplémentaires provenant de l’impôt anticipé et de l’impôt fédéral direct. Rai­son de plus pour envisager de manière critique les dépenses supplémentaires de 850 millions de francs que l’on demande maintenant pour l’avant-projet du budget 2019.

En tant que membres de la Commis­sion des finances, nous nous engageons résolument pour freiner autant que faire se peut la hausse croissante des dépenses de l’Etat. Qu’il s’agisse des dépenses supplémentaires prévues pour le milliard de cohésion de l’UE, de l’aide au dévelop­pement ou encore pour les contributions discutables dans les domaines de l’asile et du social. C’est ainsi que depuis 2001 les dépenses au titre de la sécurité sociale ont augmenté de 72 pour cent et celles pour la formation de 51,7 pour cent. On constate parallèlement que les coûts de l’agriculture ont diminué de 2,9 pour cent et ceux dévolus à la défense nationale de 7 pour cent.

Une bonne situation financière est trompeuse
La croissance constante de l’Etat de plus d’un milliard de francs par année représente une véritable contrainte pour les contribuables et doit être plafonnée. Nous devons également, avec la suppression de la discrimination pour les couples mariés ou la prochaine réforme de l’AVS – pour ne citer que deux projets pertinents pour les finances parmi d’autres – escompter avec des recettes en forte diminution. La bonne situation financière que l’on constate actuellement est trompeuse. L’analyse montre en effet que les dépenses de l’Etat augmentent plus rapidement que ne croît l’économie. Nous devons assumer toujours plus d’impôts et de tâches diverses. Un phénomène qui a pour conséquence un gonflement de l’appareil étatique.

Une administration gonflée
En une dizaine d’années, l’effectif du personnel de la Confédération est passé de 32’000 personnes environ à plus de 37’000 actuellement. Et ce bien que depuis l’introduction de la nouvelle péréquation financière (NPF) en 2008 l’administration fédérale ne s’est vu octroyer aucune nouvelle responsabilité importante. Le modèle gagnant du frein aux dépenses, que de nombreux politiciens veulent malheureusement constamment assouplir a tout de même permis de ramener entretemps la dette de la Confédération à moins de 100 milliards de francs.

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