Journal du parti Franc-parler novembre 2018

Que pourra faire le détective des assurances et que ne pourra-t-il pas faire?

Le 25 novembre, nous voterons également sur une modification de la loi fédérale sur les assurances. Il s’agit dans ce cas de se donner les moyens de surveillance afin d’empêcher les cas d’abus de prestations sociales. Si l’on regarde les faits concrets, on s’aperçoit que les arguments des adversaires relèvent de la pure et simple imagination.

Le Conseil fédéral et le Parlement proposent à la popula­tion une modification de la loi sur les assurances, modification qui devrait permettre d’empêcher, dans certains cas douteux, les abus de prestations sociales via des surveillances strictement réglementées. La nouvelle loi sur les assurances crée pour ce faire la base légale nécessai­re, qui faisait défaut jusqu’ici. Les faits montrent que les arguments des adversaires tombent à plat et qu’ils relèvent davantage d’une imagina­tion débordante et d’un alarmisme patent que d’une lecture rationnelle de la loi présentée au peuple.

Une réglementation stricte
Les adversaires affirment qu’il n’y aura aucun contrôle. Ce n’est pas vrai. Les dispositions légales sont strictes. Vous pouvez vous en convaincre vous-mêmes en lisant la brochure de votation, qui le stipule noir sur blanc. Le texte exige «un élément concret» pour déclencher une surveillance. Et cette surveillance doit être proportionnée. L’ordre de cette dernière ne peut être donné que par une «personne qui occupe une fonction dirigeante», pas par n’importe qui donc, mais par quelqu’un qui a une responsabilité. La «confidentialité» est clairement réglementée, de même que l’accès aux informations, leur conservation et leur destruction. Il y a des délais et le tout peut être attaqué en justice.

La sphère privée sera préservée
Les adversaires font inutilement peur à la population lorsqu’ils disent que la surveillance se fera jusque dans les chambres à coucher ou au moyen de drones. Les faits sont les suivants, et vous pouvez également le lire dans la brochure explicative fournie avec les documents de vote: «L’intérieur d’un appartement ou d’une maison ne peut pas être surveillé.» La surveillance ne pourra donc s’exercer que dans des endroits généralement accessibles. Pour ce qui est de l’enregistrement d’images et de son, aucun matériel technique supplémentaire tels que drones ou micros directionnels n’est autorisé. La procédure peut être contestée devant les tribunaux.

Stopper les abus
Il s’agit en fin de compte d’empêcher quiconque de toucher des prestations sociales de manière illicite. Cela ne concerne que quelques cas suspects. Mais il n’en est pas moins important d’empêcher la fraude sociale. Afin de protéger nos assurances sociales ainsi que la confiance en nos institutions.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (TG)
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