Journal du parti Franc-parler janvier 2021

Démocratisation du djihad : quelle réponse ?

Depuis octobre 2020, des déversements de violence islamiste se sont multipliés dans les villes d’Europe ; ils sont le fait d’individus en apparence isolés mais manifestement coordonnés. Les agresseurs sont souvent des requérants d’asile entrés illégalement en Europe avec le soutien d’organisations prétendument humanitaires.

Importée du Moyen-Orient où des guerres fanatiques déchirent entre eux les musulmans chiites et sunnites, cette violence s’étend maintenant en Europe. Déjà des passants sont massacrés au couteau dans les rues de Vienne, un enseignant est décapité en public dans une petite ville au nord de Paris. Hormis quelques phrases creuses invitant la population de se garder de tout amalgame, les autorités politiques restent muettes face à cette démocratisation du djihad capable de frapper désormais n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. La question n’est donc plus de savoir si, mais quand des Suisses seront à leur tour décapités, poignardés ou fusillés dans nos rues.

Au lieu d’allumer des bougies après chaque attentat, l’UDC agit contre le djihad

L’UDC refuse d’attendre passivement. Durant la session d’hiver, le parti a demandé un débat spécial au Parlement afin que ses propositions puissent être traitées dans les deux chambres. Les propositions de l’UDC vont de la déchéance systématique de la nationalité suisse au refus du droit au retour pour les « voyageurs » du djihad, en passant par la fin de l’aide sociales pour les prosélytes d’une idéologie justifiant les crimes contre l’humanité et la haine des autres, ainsi qu’un durcissement des mesures antiterroristes à l’encontre de ceux qui pensent pouvoir frayer impunément avec des organisations commettant des actes criminels ou cherchant à se procurer les revenus nécessaires à les financer.

Si le djihad se démocratise aujourd’hui en Europe, c’est qu’il y trouve un nombre suffisant de combattants fanatisés capables de risquer leur vie. C’est un des effets de l’immigration incontrôlée. De plus, contrairement aux actes terroristes du passé, ceux d’aujourd’hui ne nécessitent plus aucun matériel ni aucun acte préparatoire, un simple couteau de cuisine, dérobé à la sauvette dans le premier magasin venu, suffit à commettre un attentat retentissant. A ceci s’ajoute que les cibles des nouveaux attentats ne peuvent bénéficier d’aucune protection particulière puisque la cible est désormais partout où il existe quelqu’un à égorger.

Les autorités sont incapables d’intervenir à temps

L’Etat n’a donc plus aucune chance d’intervenir à temps. La conséquence qui doit être tirée de ce constat est que seule une démocratisation de la riposte peut répondre à la démocratisation du djihad : le port d’arme citoyen. Seul un nombre plus important de citoyens portant l’arme, bien choisis, bien formés aux gestes de la défense anti-terroristes, seraient par leur capacité à intervenir partout avant même qu’un début d’attentat ne devienne spectaculaire, en mesure, de dissuader les nouveaux djihadistes.

Or c’est là que le djihadisme profite le mieux de la crise de confiance qui s’est installée dans nos démocraties. Car depuis que le principe de précaution a été élevé au rang de droit constitutionnel non écrit, plus aucun gouvernement, pas même en Suisse où chaque citoyen est pourtant considéré comme un soldat responsable, ne peut plus s’accommoder de l’idée d’un port d’arme citoyen.

Cette idée fait même horreur à la gauche écologique, toujours très tolérante l’égard de l’intolérance islamiste, et même au camp bourgeois qui préfère regarder ailleurs plutôt que d’affronter les réalités du monde d’aujourd’hui. Il faudra pourtant s’y faire.

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par l’auteur
UDC conseiller national (GE)
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