Communiqué de presse

Augmentation inacceptable du nombre de demandes d’asile

L’UDC a pris connaissance avec inquiétude de l’augmentation constante du nombre de demandes d’asile. Une progression de 41,2% durant le premier semestre 2009 par rapport à la même période de…

(UDC) L’UDC a pris connaissance avec inquiétude de l’augmentation constante du nombre de demandes d’asile. Une progression de 41,2% durant le premier semestre 2009 par rapport à la même période de l’année précédente est proprement inacceptable. Ce développement est la conséquence d’incitations contreproductives dans le secteur de l’asile. Pour éviter le désastre complet de la politique d’asile fédérale, il est grand temps de prendre des mesures sévères. La tentative de l’Office fédéral de la migration de faire passer pour un succès l’accord de Dublin est lamentable: 547 réadmissions par d’autres Etats signataires de la convention ne sont pas une prouesse par rapport au total de 8392 demandes d’asile.

L’UDC a plus d’une fois mis en garde contre les conséquences des négligences qui ont repris le dessus dans le secteur de l’asile depuis le début 2008. Au lieu de mener une politique d’asile rigoureuse, le Conseil fédéral reste les bras croisés devant l’afflux de requérants. Ces derniers sont répartis entre les cantons; le problème est géré au lieu d’être réglé et dissimulé par des contributions financières supplémentaires. L’UDC demande que des mesures sérieuses soient enfin prises.

Il s’agit en particulier d’éliminer les incitations contreproductives que le système actuel exerce sur les requérants d’asile accueillis provisoirement (exclusion de l’aide sociale, pas d’allocations pour des enfants vivant à l’étranger, etc.). La règlementation des cas de rigueur doit être durcie et uniformisée au niveau cantonal. D’une manière générale, le Conseil fédéral doit veiller à ce que les cantons ne se contentent pas de gérer le problème de l’asile, mais appliquent enfin uniformément et sérieusement la loi sur l’asile de 2006. Cette loi doit en outre être adaptée pour limiter la procédure d’asile à deux niveaux. Aujourd’hui, des procédures de recours sans fin génèrent des « cas de rigueur », la Suisse ne pouvant plus renvoyer des personnes qui ont séjourné pendant des années dans l’attente d’une décision définitive. Enfin, le Corps suisse des gardes-frontière doit être renforcé pour endiguer l’immigration clandestine.

Berne, 13 juillet 2009

 
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