Communiqué de presse

Combattre l’invalidité simulée au lieu d’augmenter les impôts!

L’assurance-invalidité (AI) est mal en point. Le nombre de rentiers AI a plus que doublé durant les vingt ans écoulés et il augmente de plus en plus rapidement. Conçue à l’origine comme une…

(UDC) L’assurance-invalidité (AI) est mal en point. Le nombre de rentiers AI a plus que doublé durant les vingt ans écoulés et il augmente de plus en plus rapidement. Conçue à l’origine comme une assurance sociale en faveur des invalides, l’AI est devenue au fil des ans une institution servant à financer toutes sortes d’abus sociaux. L’état de cette assurance est aujourd’hui si catastrophique qu’on ne peut plus la sauver par des mesures cosmétiques et des belles paroles. Il faut prendre des mesures incisives. L’UDC est le seul parti à proposer une intervention concrète et efficace.

Le Conseil fédéral et les autres partis politiques n’ont toujours pas le courage de nommer le véritable problème de l’AI: l’invalidité simulée. L’UDC, elle, a décidé d’agir: en juin 2003 déjà, le groupe parlementaire UDC a adopté un programme d’assainissement de l’AI. Aujourd’hui, l’UDC publie un document de fond qui fait le tour de cette question. Quatre interventions parlementaires qui viennent d’être déposées concrétisent cette action. Les propositions d’assainissement contenues dans le document de fond de l’UDC vont beaucoup plus loin que toutes les solutions envisagées jusqu’ici. Les voici en bref:

  1. réduction du nombre de nouveaux rentiers par:
  •  
    • une nouvelle définition de l’invalidité. Des troubles psychiques, des douleurs dorsales et des traumatismes de la colonne cervicale ne doivent donner droit à une rente qu’en cas de réduction grave et durable de la capacité de travailler.
    • le principe « travail avant rente » doit être appliqué dans toute sa rigueur.
    • la durée de cotisation minimale doit être de 5 ans au moins, sauf en cas d’affection congénitale et autres cas semblables.
    • les frais de justice en cas de refus d’un recours doivent être imputés au recourant.
    • indemnité journalière passe avant la rente.
    • les recours abusifs à l’AI doivent être empêchés, notamment par l’application d’une pratique uniforme dans les cantons.
  1. réduction du nombre de rentiers actuels par: 
  • un réexamen des rentes accordées durant ces dix dernières années.
  1. réduction des dépenses totales de l’AI par: 
  • la suppression du supplément de carrière et des rentes supplémentaires.
  • l’adaptation des rentes versées à l’étranger au pouvoir d’achat local.

NON à de nouveaux impôts et autres prélèvements
La 5e révision de l’AI doit être en premier lieu une réforme structurelle. L’objectif doit être de placer l’AI d’ici à 2006 dans une situation où les dépenses courantes sont couvertes par les recettes. Cet objectif ne peut être atteint que par une réduction rapide du nombre de rentiers. On ne pourra discuter de possibilités de financement supplémentaires pour rembourser la dette de quelque 4,5 milliards de francs que lorsque toutes les mesures contre l’invalidité simulée auront été prises et déploieront leurs effets et que le compte annuel de l’AI sera équilibré. Contrairement au Conseil fédéral et aux autres partis politiques, l’UDC tient rigoureusement au principe suivant: assainissement avant refinancement!

Téléchargement du document de fond
Les propositions et exigences résumées ici figurent en détail dans le document de fond de l’UDC. Celui-ci peut être téléchargé en tant que fichier PDF sur le site Internet UDC et imprimé à domicile. Voici l’adresse: #request.path.http##request.path.server##request.path.webroot#/display.cfm/id/100815

Berne, le 29 octobre 2004

 

 
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