Communiqué de presse

Contre un affaiblissement du principe de la milice

Le groupe parlementaire fédéral de l’UDC s’est réuni pour préparer les objets de la session spéciale du Conseil national qui commence aujourd’hui.

Le groupe parlementaire fédéral de l’UDC s’est réuni pour préparer les objets de la session spéciale du Conseil national qui commence aujourd’hui. Il s’oppose à une extension supplémentaire du service civil qui provoquerait un affaiblissement du principe de la milice. Les parlementaires UDC refusent également l’initiative "efficacité électrique", mais sont d’accord d’exclure les denrées alimentaires du "principe du Cassis-de-Dijon". Les expériences faites jusqu’ici confirment les réserves que l’UDC avait avancées à l’époque: la qualité des produits tend à baisser alors que les coûts, eux, ne diminuent pas, ce qui est inacceptable.

Le groupe UDC refuse l’entrée en matière sur la modification de la loi sur le service civil (LSC).  Les modifications proposées offrent aux personnes faisant du service civil de "nouveaux champs d’activités" afin de rendre ce service encore plus attractif. Ces personnes pourraient être engagées dans les écoles ou dans des missions à l’étranger. La possibilité de faire à tout temps une demande d’être intégré au service civil est maintenue, si bien que des membres de l’armée pourraient être licenciés alors qu’ils font leur service militaire (par ex., l’école de recrue). Pareilles règlementations minent le principe de la milice et rendent impossible la planification du personnel militaire.

L’initiative populaire "Pour un approvisionnement en électricité sûr et économique (Initiative efficacité électrique)", qui limiterait d’ici à 2035 la consommation d’électricité de la Suisse à son niveau de 2011, a été clairement rejetée. Les restrictions imposées par ce projet sont excessives et ne tiennent aucun compte de la croissance massive de la population suisse. De plus, cette initiative comporte une erreur classique: en se focalisant sur la consommation d’électricité, ses auteurs empêchent tout remplacement des agents énergétiques fossiles puisque l’électricité ne serait plus disponible comme énergie de remplacement.

Les parlementaires UDC soutiennent en revanche le projet d’exclure les denrées alimentaires du "principe du Cassis-de-Dijon". Depuis l’introduction de cette règlementation, certains produits commercialisés légalement dans l’UE ou l’EEE peuvent être lancés sur le marché suisse sans condition particulière. Les expériences faites jusqu’ici confirment les craintes qui avaient été exprimées d’emblée par l’UDC: le principe du Cassis-de-Dijon provoque un abaissement du standard suisse de qualité et de production et mine la stratégie suisse d’une qualité élevée sans pour autant apporter d’économies notables. Il est donc juste d’exclure à nouveau les produits alimentaires de ce principe.

 
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