Communiqué de presse

Halte aux bricolages politiques dans les transports publics!

En 1992, le peuple suisse a accepté la Nouvelle ligne ferroviaire alpine (NLFA). Cette décision a été suivie de nombreuses erreurs politiques et de gros dépassements des coûts devisés. Au milieu…

(UDC) En 1992, le peuple suisse a accepté la Nouvelle ligne ferroviaire alpine (NLFA). Cette décision a été suivie de nombreuses erreurs politiques et de gros dépassements des coûts devisés. Au milieu des années nonante déjà, il s’est avéré que la NLFA ne serait jamais rentable. Mais la mégalomanie dans les transports publics s’est poursuivie. Le crédit maximal de 30,5 milliards de francs que le souverain a approuvé en 1998 sera bientôt dépassé. Face à cette évolution, l’UDC exige une direction plus sérieuse des opérations de la part du DETEC, une nouvelle votation populaire, l’implication de l’UE dans le financement et un rapport sur l’accord entre la politique suisse des transports et celle de l’UE.

Le crédit global ouvert par le peuple lors de la votation FTP de 1998 est de 30,5 milliards de francs. Or, selon le bilan FTP et le compte des résultats, des liquidités pour un montant de 23 milliards sont allées dans le fonds FTP jusqu’à fin 2005. Où ces milliards sont-ils aujourd’hui? Pour quoi ont-ils été utilisés? Est-ce un hasard si juste maintenant on chiffre le coût final des grands projets ferroviaires à 24 milliards de francs? Même un calcul prudent permet de constater que le coût final des grands projets ferroviaires dépassera 50 milliards (y compris le renchérissement et les intérêts). Et ces coûts seront supportés exclusivement par les usagers de la route et les consommateurs alors que les transports publics n’y apportent pas un centime contrairement au projet qui avait été soumis au peuple. La nouvelle infrastructure ferroviaire pourra-t-elle un jour être exploitée de manière rentable? Combien nous coûtera son entretien annuel?

Les transports publics font parti des tâches de la Confédération qui connaissent la plus forte croissance. Entre 1991 et 2005, ces charges se sont accrues de 89%. Et le fonds FTP n’est même pas complètement compris dans ce chiffre. Si on consolide le fonds FTP dans les dépenses totales pour les transports publics, cette position dans les dépenses fédérales a même progressé de 270% en l’espace de 15 ans!

L’UDC exige que le coût final probable soit calculé sur des bases réalistes et publié au plus tard jusqu’en mars 2007. De plus, la Confédération doit enfin présenter une vision globale des coûts des infrastructures des transports publics au-delà du projet ZEB (Développement futur des infrastructures ferroviaires), comme l’UDC l’exige depuis des années. Les Suisses ont le droit de savoir ce que coûteront effectivement les projets FTP! Les hypothèses et promesses sur lesquelles se fondait le projet FTP initial n’ayant pour la plupart pas été respectées, il n’est pas acceptable, pour des raisons démocratiques évidentes, d’ouvrir de nouveaux gouffres financiers à charge des générations à venir sans consulter au préalable le souverain. Il faut cesser de tromper le peuple par de grossières astuces comptables et lui permettre de prendre une nouvelle décision en connaissance de cause. De plus, l’UDC demande que l’UE participe aux coûts des grands projets ferroviaires. Le Conseil fédéral doit ouvrir des négociations bilatérales à ce propos.

Berne, 17 octobre 2006

 
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