Communiqué de presse

La démesure nuit à la Suisse – aussi à son économie: stopper l’immigration de masse

La vérité de la Palice selon laquelle la démesure est nuisible s’applique aussi à l’immigration démesurée que subit la Suisse. Cinq chefs d’entreprise du comité interpartis contre l’immigration de masse ont tenu conférence de presse aujourd’hui pour exposer leurs arguments en faveur d’un oui à l’initiative populaire du même nom. La Suisse est étranglée par l’immigration incontrôlée que provoque la libre circulation des personnes dans sa forme actuelle. Un nombre excessif d’étrangers sont arrivés ces dernières années sans que nous ne nous souciions des effets de cette immigration démesurée sur nos institutions sociales, nos infrastructures, les surfaces cultivables et les salaires des collaborateurs locaux. La perte d’identité de notre pays s’explique aussi par les grands changements culturels dans de nombreuses directions d’entreprises.

La vérité de la Palice selon laquelle la démesure est nuisible s’applique aussi à l’immigration démesurée que subit la Suisse. Cinq chefs d’entreprise du comité interpartis contre l’immigration de masse ont tenu conférence de presse aujourd’hui pour exposer leurs arguments en faveur d’un oui à l’initiative populaire du même nom. La Suisse est étranglée par l’immigration incontrôlée que provoque la libre circulation des personnes dans sa forme actuelle. Un nombre excessif d’étrangers sont arrivés ces dernières années sans que nous ne nous souciions des effets de cette immigration démesurée sur nos institutions sociales, nos infrastructures, les surfaces cultivables et les salaires des collaborateurs locaux. La perte d’identité de notre pays s’explique aussi par les grands changements culturels dans de nombreuses directions d’entreprises.

Economiesuisse et les associations qui lui sont proches, alliées aux membres d’exécutifs et à de nombreux élus politiques de ce pays, sont aveuglés par leur idéologie d’une immigration sans borne. L’éloge de l’immigration et de la libre circulation des personnes est devenu un but en soi et passe complètement à côté de la réalité. La conséquence de cette attitude est un dangereux refus de discuter des effets négatifs d’une immigration devenue incontrôlable. En lieu et place, ces milieux lancent des campagnes de propagande diffamatoires contre l’UDC et toutes les personnalités qui osent violer le tabou d’une immigration excessive et de ses conséquences nuisibles. Ces tactiques sont proprement lamentables et nuisent aux intérêts essentiels du pays. On cherche en vain auprès de ces autorités et associations économiques le moindre sens des responsabilités face à un problème que la population considère comme le plus brûlants de tous.

Le comité interpartis contre l’immigration de masse attend de ces milieux des réponses à plusieurs questions et problèmes:

  • depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, le chômage n’est jamais retombé à son niveau de 2001. Chez les Portugais, le taux de chômage était fin novembre de 8,2% (7,3% il y a un an) alors qu’il atteint désormais 12,5% chez les Roumains et les Bulgares (6,1% il y a deux ans). Un jeune sur dix est au chômage. Qu’en disent les représentants des associations qui défendent cette immigration démesurée?
  • une étude de l’institut de recherches conjoncturelles de l’EPF est arrivée l’an passé à la conclusion que les taux de croissance du PIB par habitant avant et après l’introduction de la libre circulation des personnes ne se distinguent pas structurellement. Pourquoi des fonctionnaires d’associations et agences de propagande essaient-ils de faire croire à la population par une onéreuse campagne d’annonces que la prospérité est une conséquence de la libre circulation des personnes? Depuis l’entrée en vigueur complète de la libre circulation des personnes avec les anciens membres de l’UE en 2007, la croissance du PIB par habitant est quasi égale à zéro. 
  • la statistique de l’Office fédéral de la migration pour 2012 indique que seuls 42 ingénieurs-mécaniciens et ingénieurs en processus ainsi que 182 ingénieurs-informaticiens sont venus de l’UE en Suisse alors que les associations économiques se plaignent d’un manque de 16 000 ingénieurs. 44% des plus de 100 000 immigrants UE profitent du regroupement familial, suivent une formation ou un perfectionnement en Suisse, viennent en Suisse sans activité professionnelle ou y exercent des "professions non définissables". Pourquoi le Conseil fédéral et les fonctionnaires d’association mentent-ils effrontément en affirmant que seuls des personnes hautement qualifiées viennent en Suisse? Quelle plus-value nous apporte un immigrant diplômé universitaire travaillant comme serveur dans un restaurant où il a évincé un autre travailleur qui pointe désormais au chômage?
  • le Conseil fédéral tente de minimiser la perte de terres cultivables et le boom de la construction provoqué par l’immigration. Il est pourtant simple de calculer que 80 000 immigrants supplémentaires en chiffre net ont besoin de 35 000 logements. Mais le gouvernement élude soigneusement ce problème et se perd dans des affirmations infondées sur le besoin de surface habitable par personne.
  • ces mêmes milieux minimisent également la guerre d’éviction sur le marché du travail et la pression sur les salaires, deux conséquences économiquement tout à fait logiques de la situation actuelle. Les étrangers représentent près d’un quart (23,3%) de la population résidante. En revanche, quasiment une personne sur deux vivant de l’assurance-chômage (47%), de l’aide sociale (46,1%) ou encore de l’assurance-invalidité (46,2%) est étrangère. Sur ce point également les fonctionnaires et élus politiques nous doivent une réponse sur la manière dont ils entendent régler ce problème.
  • enfin, vanter l’immigration comme une solution à long terme pour le financement de la prévoyance-vieillesse, c’est admettre un dangereux effet « boule de neige ». Dans l’économie privée, des modèles commerciaux de ce genre entraînent une poursuite pénale.

La démesure de l’immigration actuelle menace notre liberté et notre sécurité, le plein emploi, nos paysages et finalement la prospérité de la Suisse. L’initiative contre l’immigration de masse n’exige ni le gel de l’immigration, ni la résiliation des accords bilatéraux avec l’Union européenne. En revanche, elle charge le Conseil fédéral de rouvrir des négociations avec l’UE sur la libre circulation des personnes, donc sur la possibilité donnée à la Suisse de contrôler et gérer indépendamment l’immigration. La Suisse doit à nouveau pouvoir décider elle-même qui peut venir en Suisse et quand les immigrants doivent à nouveau quitter le pays. Voilà la seule manière de retrouver une marge de manœuvre suffisante pour garantir le contrôle de l’immigration.

Comme en 1992 lorsqu’il s’agissait de l’adhésion à l’Espace économique européen (EEE), les fonctionnaires des associations économiques et la classe politique tentent de faire peur aux Suissesses et aux Suisses en affirmant qu’il n’existe pas d’autre solution. Les citoyennes et les citoyens ne doivent pas non plus se laisser intimider aujourd’hui. Un OUI le 9 février 2014 ouvrira la voie à des solutions meilleures et permettra de ramener l’immigration à un niveau raisonnable – dans l’intérêt de toute la Suisse.

 
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