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Communiqué de presse

La télévision d’état complice de Ringier

Plus d’une fois, l’UDC a dû relever le manque d’objectivité de la télévision alémanique. Le fait que cette télévision d’Etat coopère de plus en plus étroitement avec le groupe Ringier doit donner à…

(UDC) Plus d’une fois, l’UDC a dû relever le manque d’objectivité de la télévision alémanique. Le fait que cette télévision d’Etat coopère de plus en plus étroitement avec le groupe Ringier doit donner à réfléchir. Dans son dernier « Newsletter », le rédacteur en chef de la télévision alémanique, Ueli Haldimann, donne une fois plus une idée de cette complicité déplacée.

De l’avis du rédacteur en chef de la télévision alémanique, l’affaire du fax divulgué est « une bonne histoire pour combler le trou habituel du mois de janvier ». Cette révélation a offert au « SonntagsBlick » des citations dans le monde entier: chapeau!, conclut Urs Haldimann pour lequel ce magazine a donné un bon coup de pied dans la fourmilière. Et de préciser que la sécurité de la Confédération n’est pas en cause et qu’il n’est pas question de trahison dans cette affaire. D’autant moins que « le ‘SonntagsBlick’ ne fait pas partie de la défense morale du pays ».

Et maintenant, poursuit le journaliste de la TV alémanique, tout se passera comme d’habitude et les enquêtes seront bouclées sans résultat après une année lorsque tout cela aura été oublié.

Bien sûr, Urs Haldimann offre aussi quelques fleurs à un camarade qui partage les mêmes opinions, Oswald Sigg, porte-parole du Conseil fédéral, qui, dans l’émission « 10vor10 », a répondu aux questions auxquelles le conseiller fédéral Blocher avait refusé de répondre en rappelant que le document en question était classé « secret ».

Bref, pour le rédacteur en chef de notre télévision d’Etat, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes même si le « SonntagsBlick » a sciemment commis un délit pénal. Et d’affirmer, pour faire bonne mesure, qu’il est idiot de parler « d’affaire du SonntagsBlick », car, aujourd’hui, la publication d’un tel document est un réflexe instantané de tout journaliste qui se respecte.

Un rédacteur en chef aussi bavard est-il vraiment à la hauteur de sa tâche? Pour l’UDC, il est grand temps de songer à un remplacement à ce poste. Mais le comble du sans-gêne, c’est qu’on ose prélever des taxes de concession obligatoires pour financer le travail de tels individus.

Berne, le 16 janvier 2006

 
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