Communiqué de presse

L’extension du certificat Covid est totalement inacceptable.

L’UDC demande instamment au Conseil fédéral de ne pas étendre l’obligation de présenter un certificat Covid. Il serait inacceptable que le gouvernement étende cette espèce de harcèlement contre la population en Suisse au lieu de contrôler les frontières et de s’attaquer enfin à la question de la migration. Il est également inconcevable qu’une fois de plus les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de la culture et des loisirs, dans lesquels les revenus sont modestes, soient les boucs émissaires de la situation.

De plus en plus de signes indiquent que la majorité de centre-gauche du Conseil fédéral décidera demain d’étendre l’obligation de présenter un certificat Covid. L’UDC s’y oppose fermement, d’autant plus que

  • cela équivaut à une vaccination forcée ;
  • les chiffres des infections sont stables ;
  • il n’existe aucune preuve que les infections se produisent là où des mesures doivent être introduites : la restauration, l’hôtellerie et le secteur de la culture et des loisirs disposent depuis longtemps de concepts de protection efficaces ;
  • une fois de plus, la gastronomie, déjà malmenée, serait durement impactée. Par voie de conséquence, il faut s’attendre à des montants chiffrés en milliards de francs pour des aides financières et du chômage partiel ;
  • des mesures et des contrôles aux frontières seraient suffisants pour maîtriser la situation sanitaire en Suisse ;
  • les lits de soins intensifs ont diminué depuis 2020. Alors qu’au début de la pandémie, il y avait encore environ 1’500 lits de soins intensifs certifiés disponibles, c’est-à-dire des lits incluant le personnel spécialisé, il n’y en a plus que 850 actuellement. Le fait que le canton de Saint-Gall ait fermé quatre hôpitaux pendant une pandémie est également totalement incompréhensible ;
  • les taux d’occupation actuels des hôpitaux sont les plus bas depuis le début de la pandémie.

Le Conseil fédéral préfère harceler sa propre population plutôt que de s’attaquer aux réalités gênantes

Les conséquences négatives d’une immigration excessive et incontrôlée sont actuellement bien visibles dans les unités de soins intensifs des hôpitaux suisses. Le fait que la majorité des patients souffrants du Covid-19 soient issus de la migration est une conséquence directe du laxisme et de la passivité du Conseil fédéral et de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). En effet, l’année dernière, les retours de vacances – principalement en provenance des pays des Balkans – étaient déjà en grande partie responsables de la deuxième vague. Il y avait donc lieu d’anticiper pour cette année

Mais au lieu de contrôler enfin les frontières et de s’attaquer au problème de la migration, le Conseil fédéral et l’OFSP ont gardé le silence pour des raisons idéologiques et politiques, prenant ainsi délibérément le risque de surcharger le système de santé plutôt que de contrôler les frontières. De toute évidence, les autorités préfèrent harceler leur propre population par de nouvelles contraintes (jusqu’à un nouveau confinement ?) plutôt que de s’attaquer aux réalités gênantes. Il est également incompréhensible que la gauche et les syndicats, qui aiment tant courtiser la communauté kosovare, n’aient pas entrepris de la sensibiliser.

Le Conseil fédéral doit enfin présenter une stratégie claire pour gérer les retours de vacances

Du point de vue de l’UDC, l’exigence de présenter un certificat Covid n’est acceptable qu’aux frontières nationales. Elle exige du Conseil fédéral une stratégie claire pour gérer les retours de vacances, notamment dans les aéroports et dans les autocars, en particulier en vue des vacances d’automne. Le fait est qu’il est possible d’organiser des tests à la frontière pour une grande quantité de personnes, comme l’ont déjà prouvé les organisateurs d’événements majeurs. La preuve a été apportée qu’il est possible d’évaluer des dizaines de milliers de tests PCR en quelques minutes.

L’UDC réitère également sa demande d’augmenter du nombre de lits de soins intensifs et de personnel spécialisé. Notre parti propose que la Confédération prenne en charge ce financement, car cette mesure serait, dans l’ensemble, beaucoup moins coûteuse que des mesures telles que l’extension du certificat Covid ou un nouveau confinement.

 
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