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Communiqué de presse

L’UDC critique le projet de nouvelle taxe sur les médias

L’UDC critique la décision prise aujourd’hui par la commission des télécommunications du Conseil national de charger le Conseil fédéral …

L’UDC critique la décision prise aujourd’hui par la commission des télécommunications du Conseil national de charger le Conseil fédéral de préparer un projet de redevance radio et TV indépendant du type de récepteur et grevant tous les ménages et entreprises. En fait, il s’agit de créer un nouvel impôt. Simultanément la commission a rejeté la proposition de la conseillère nationale Natalie Rickli qui demandait de transférer du Conseil fédéral au Parlement la compétence de prélever des redevances radio/TV. Le but des autres partis est évident: offrir des recettes supplémentaires à la SSR. L’UDC demande juste l’inverse: moins de prélèvements obligatoires et une limitation des activités de la SSR à une offre de service public de bonne qualité.

La Commission des transports et des télécommunications (CTT) du Conseil national veut saigner un peu plus les citoyennes et citoyens de ce pays. Elle entend remplacer l’actuelle redevance radio/TV versée pour l’écoute des programmes correspondants par un impôt dû par tous les ménages, qu’ils possèdent un récepteur ou non. Partant de la même argumentation on pourrait exiger de toutes les citoyennes et de tous citoyens l’achat d’une vignette autoroutière même s’ils ne possèdent pas de voiture. L’objectif non avoué des milieux politiques favorables à cette solution est évident: garantir et même augmenter les recettes du monopole étatique SSR. Et cela bien que le ministre des médias, Moritz Leuenberger, ait lui-même admis que seuls 30% des Suissesses et des Suisses regardent la télévision suisse – mais paient à près de 100% la redevance. C’est dans cette même intention sournoise que la majorité de la commission a rejeté la proposition UDC de déplacer du Conseil fédéral au Parlement la compétence de prélever des redevances radio/TV. La conseillère nationale Natalie Rickli voulait ainsi obtenir une meilleure défense des intérêts des téléspectateurs et auditeurs de la radio. Les parlementaires sont en effet les représentants directement élus du peuple. Le refus de la commission permet à l’institution étatique SSR et au ministre des médias de s’arranger entre eux pour fixer le montant de la redevance.

L’UDC combattra ce nouvel impôt et s’engagera pour que le mandat de la SSR soit limité à une offre de service public de bonne qualité. Les redevances radio/TV doivent baisser, mais en aucun cas augmenter.

 
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