Communiqué de presse

OUI à la place économique suisse

Par sa décision simple et claire en faveur de l’établissement d’une entreprise pharmaceutique à Galmiz, le Conseil d’Etat fribourgeois a exploité sa marge de manœuvre dans l’intérêt du canton et de…

(UDC) Par sa décision simple et claire en faveur de l’établissement d’une entreprise pharmaceutique à Galmiz, le Conseil d’Etat fribourgeois a exploité sa marge de manœuvre dans l’intérêt du canton et de son économie. Ce choix renforce la place économique suisse. Le fait que le gouvernement cantonal fribourgeois refuse de se laisser dicter sa politique par des organisations écologistes alémaniques est compréhensible et justifié.

A côté de l’augmentation de la charge fiscale et de la détérioration des finances publiques, la législation de plus en plus complexe et tatillonne est devenue un des principaux obstacles au développement de la place économique et industrielle suisse. La bureaucratie et la sur-réglementation ont pris des proportions telles que la Suisse est devenue de moins en moins attrayante pour des entreprises cherchant à s’implanter. Des institutions comme le droit de recours des associations écologistes inquiètent les investisseurs et les chefs d’entreprise. Des prélèvements et impôts élevés font fuir les entreprises et compromettent ainsi la prospérité et l’emploi. Cela fait des années que l’UDC se bat contre ces inconvénients. Il est d’autant plus réjouissant de voir le Conseil d’Etat fribourgeois reconnaître les signes des temps et donner le bon signal par sa décision concernant Galmiz.

La proposition du conseiller fédéral Moritz Leuenberger d’accroître les compétences de la Confédération en matière d’aménagement du territoire et de droit de la construction doit être rejetée. Dans ces domaines tout particulièrement, les principes de la subsidiarité et du fédéralisme doivent s’imposer. Qui, sinon les autorités communales et cantonales, est mieux placé pour juger en connaissance de cause dans ces situations?

La Fondation Protection du paysage Suisse fait partie des principaux opposants au projet de Galmiz. Il est tout de même étonnant que cette fondation soit justement présidée par la conseillère aux Etats Erika Forster (PRD/SG), donc une notable du parti politique qui se prétend proche de l’économie et qui, ces dernières semaines, a tenté de se profiler comme adversaire du droit de recours des associations. On ose espérer que le Parti radical se préoccupera lui aussi de cette affaire.

Berne, le 23 décembre 2004

 
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