Communiqué de presse

Pas de hausse des impôts pour des fausses solutions

Le Conseil national s’est opposé la semaine dernière au financement additionnel de l’assurance-invalidité (AI). Il a eu raison. L’UDC refuse une augmentation des impôts (même limitée dans le temps)…

(UDC) Le Conseil national s’est opposé la semaine dernière au financement additionnel de l’assurance-invalidité (AI). Il a eu raison. L’UDC refuse une augmentation des impôts (même limitée dans le temps) pour financer les déficits et les dettes de l’AI. Avant de rembourser les dettes, il faut commencer par boucher les trous de l’AI, donc combattre des abus qui augmentent chaque année la dette de l’AI de quelque deux milliards de francs. Aussi longtemps qu’il est plus intéressant pour des personnes parfaitement aptes à exercer une profession de toucher une rente AI au lieu de travailler, l’AI ne pourra pas être assainie. Nous ne devons pas nous arrêter à mi-chemin dans la lutte contre les abus. L’UDC se battra donc pour faire passer la 5e révision de l’AI en votation populaire, mais elle ne considère cette réforme que comme un premier pas dans la bonne direction.

Longtemps les abus dans l’AI ont été un thème tabou. Et cela nonobstant les déficits que cette institution cumule depuis 1993. Il a fallu que l’UDC soulève le problème des invalides simulateurs pour que ce débat soit enfin ouvert. Aujourd’hui, cette discussion divise le monde politique en deux camps: d’un côté l’UDC qui se bat rigoureusement pour des œuvres sociales saines et contre les abus, de l’autre côté la gauche qui se transforme progressivement en organisation lobbyiste défendant les fainéants et les voleurs de rentes et qui refuse donc d’intervenir contre les abus.

De nombreux conseillers nationaux étaient prêts la semaine dernière à offrir une fois de plus des fonds supplémentaires à l’AI sans toucher au fond du problème. L’adresse tactique de l’UDC a permis d’éviter cela. En 1988 déjà, le prélèvement sur les salaires en faveur de l’AI a été porté de 1 à 1,2%, en 1995 de 1,2 à 1,4%. Ces deux hausses ont rapporté 15 milliards de francs supplémentaires à l’AI. De plus, 3,7 milliards de francs ont été détournés des APG en faveur de l’AI. Depuis 1988, le Parlement a déjà accordé des moyens supplémentaires de l’ordre de 20 milliards de francs à l’AI, mais sans jamais s’attaquer au problème de fond de cette institution. L’assurance-invalidité est aujourd’hui dans une situation financière plus mauvaise que jamais. Il ne saurait donc être question de lui attribuer encore plus d’argent des contribuables sans résoudre le problème de base.

L’UDC se battra dans les semaines à venir pour la 5e révision de l’AI. Mais ce n’est là qu’un premier pas vers l’assainissement. Il en faut davantage. Le Conseil fédéral refusant obstinément de proposer une 6e révision pour régler les problèmes structurels de l’AI, l’UDC va instituer un groupe de travail qui préparera un nouveau document stratégique sur ce thème. Ces propositions mettront l’accent sur le financement de l’AI et sur le contenu de la future 6e révision de cette institution.

Berne, le 26 mars 2007

 
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